Du 19 février au 1er mars, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), a formé 30 experts du Programme National de l’Hygiène aux Frontières (PNHF),et du Service de Quarantaine Animale et Halieutique (SQAH) sur le contrôle sanitaire, la communication et la collaboration au niveau des points d’entrée.
Ladite formation s’est déroulée à Lubumbashi au Haut-Katanga avec l’appui financier de la Banque Mondiale.
Venus des provinces du Nord et Sud-Kivu, de Tanganyika, de l’Ituri, Kinshasa et du Haut-Katanga, les 30 agents ont suivi des modules de formation sur la surveillance épidémiologique et la prise en charge humaine et animale au niveau des points d’entrée, le contrôle sanitaire des marchandises, la sécurité et sureté biologique, la vaccination des voyageurs, la prévention et contrôle des infections, l’application des mesures PCI (Préventions Complémentaires en Isolement) ainsi que la communication des risque et d’engagement communautaire.
Cette formation avait pour but de renforcer les capacités des personnes formées pour qu’elles soient en mesure à leur tour de former d’autres agents dans différents points d’entrée du pays.
« Nous avons identifié un gap dans les compétences techniques sur le terrain. La plupart des prestataires n’étaient pas formés sur les procédures opérationnelles standards ainsi que sur les normes de prestations et les actes à poser pour un bon contrôle sanitaire. Et ces formateurs invités ici à Lubumbashi auront la mission de former des prestataires qui sont déployés au niveau des points d’entrée afin d’améliorer la qualité du service qui est offert à tous les voyageurs au niveau des frontières », a expliqué le Dr Justice Nsiku directeur du PNHF.
De son côté, le chef de projet santé de l’OIM, Dr Aymen Jarboui, a exprimé la satisfaction de son organisation qui a apporté un appui technique et logistique dans l’organisation de ces travaux.
« La tenue de cet atelier rentre dans la droite ligne du mémorandum d’entente que le gouvernement a signé avec l’OIM pour appuyer le renforcement des capacités de deux services impliqués dans le contrôle sanitaire au niveau des points d’entrée. Ces services sont le Programme National d’Hygiène aux frontières et le Service de Quarantaine Animale et Halieutique. Nous sommes satisfaits du bon déroulement des travaux et réitèrent notre disponibilité à accompagner les efforts des autorités congolaises visant à améliorer le système de santé et le contrôle sanitaire », a-t-il déclaré.
Signalons que cet atelier rentre dans le cadre du projet de renforcement des systèmes régionaux de surveillance des maladies en Afrique centrale (REDISSE), financé par la Banque Mondiale. Son objectif global consiste à renforcer les capacités intersectorielles nationales et régionales de surveillance collaborative des maladies et de préparation aux épidémies et fournir une réponse immédiate et efficace en cas de crise. Le projet concerne 7 provinces en RDC.
Bienfait Luganywa