Coup d'État raté : Pour Muzito, les coupables et les traîtres doivent être punis

Mardi 21 mai 2024 - 07:42
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Réagissant dans une déclaration politique au coup d'État raté des hommes de Christian Malanga, l'ancien premier-ministre Adolphe Muzito Fumutshi dit avoir appris avec "stupeur" cette incursion  au cœur de la capitale et estime que des responsabilités seront établies et que des sanctions s'ensuivront après une telle "faille sécuritaire".

Dans ce document de 7 paragraphes, Adolphe Muzito ne conçoit pas que des individus "à peine équipés et visiblement mal entraînés" puissent aussi facilement se retrouver au cœur de la capitale  et prendre possession du bureau du Chef de l'État, sommet des institutions du pays.

« Comment ces individus ont réussi à ouvrir le feu au cœur de Kinshasa  et à échanger jusqu'à une centaine de tirs dans la résidence d'un candidat président de l'Assemblée nationale, située sur une avenue aussi sensible du point de vue diplomatique, et que les renforts n’arrivent pas avant les trente minutes qui ont suivi? », s'interroge le député national.

Il ajoute : « Si un député et candidat président de l'Assemblée nationale doit désormais craindre pour sa sécurité ainsi que celle de sa famille alors qu'il vit au cœur de la capitale, à quelques mètres du bureau du Chef de l'État, de la Banque centrale du Congo et autres institutions du pays, qu'elle devrait en être pour le citoyen lambda qui vit dans la périphérie de Kinshasa ou en province ? ».

Pour le président national du parti Nouvel Élan, le Chef de l'État doit s'assurer que les responsabilités soient établies après ces événements du dimanche dernier, ces malfrats soient punis et que  les responsables de la sécurité intérieure répondent de leurs erreurs.

« Après une telle faille sécuritaire, il en va de soi que des responsabilités soient établies et des coupables et traîtres punis conformément aux lois du pays », a-t-il déclaré.

Kinshasa s'est réveillé dimanche dernier avec des images d'une attaque menée par un certain Christian Malanga et son fils ainsi qu'une cinquantaine de personnes contre la résidence de Vital Kamerhe, candidat président de l'Assemblée nationale et le Palais de la Nation, bureau du Président de la République.

Les assaillants ont perdu 4 de leurs, une quarantaine capturée par les éléments de la Garde républicaine, selon le ministère de la Défense.

MD