Didier Budimbu s'engage à redorer l'image du sport congolais et annonce sa première action

Vendredi 14 juin 2024 - 13:41
Image
Droits tiers

La cérémonie de remise et reprise entre le nouveau ministre des Sports et loisirs, Didier Budimbu et son prédécesseur François Kabulo, s'est déroulée le 13 juin 2024, un jour après l'investiture du gouvernement Suminwa à l'Assemblée nationale.

N'ignorant pas la complexité des défis à relever dans le secteur des sports congolais, Didier Budimbu a exprimé sa détermination à redorer l'image du sport congolais.

« On va travailler ensemble, on n'a pas droit à l'échec, le sport étant le secteur de proximité, on doit travailler pour donner la joie au peuple. Je ne veux pas de conflits, car un royaume divisé n'a pas de longs jours (…)) Mon prédécesseur s'en va, mais reste un sportif et je n'hésiterai pas à le consulter en cas de besoin », a indiqué Didier Budimbu.

Par ailleurs, le nouveau ministre des Sports a promis de favoriser la réconciliation entre mouvements sportifs en commençant par une rencontre prochaine de tous les présidents des fédérations, en vue de cerner avec eux les profondes préoccupations du sport congolais.

« Ma première action, je vais rassembler toutes les fédérations dans les prochains jours », a-t-il fait savoir.

Le nouveau patron des sports et loisirs en RDC a réitéré son vœu de raviver la flamme de l'ensemble des disciplines sportives qui fédèrent un grand nombre de Congolais et constituent un vecteur d'unité nationale.
 
Parmi les défis à relever sur son nouveau parcours, la réactivation des sports à la base, avec la relance des jeux congolais, l'objectif du retour de la RDC à la coupe du monde ainsi que la politique de rénovation et reconstruction des infrastructures de base sur tout le territoire national.

Didier Budimbu prône un travail collectif dans le but de remettre la  RDC sur le devant de la scène et faire rayonner les sports congolais à travers le monde.

Il a réitéré, par la même occasion, ses profonds remerciements à l'endroit du chef de l'État et de la première ministre pour le choix porté sur sa personne.

Jephté Kitsita