Le Maire de la ville de Goma, le Commissaire supérieur Principal Kapend Kamand Faustin a présenté à la presse ce samedi 21 septembre, quarante-trois (43) présumés criminels parmi lesquels des sujets rwandais et un collaborateur du M23-RDF avec des armes à feu et des effets militaires.
Selon l'autorité urbaine de Goma, ces malfrats ont été arrêtés dans le cadre des opérations "assainir la ville de Goma" menées conjointement entre la maire et la 34ᵉ région militaire. Le maire Kapend Kamand Faustin a appelé à cette occasion la population à doubler la vigilance et à dénoncer tout cas suspect auprès des services de sécurité.
« Ils ont été arrêtés grâce aux opérations de routine que nous menons dans les quartiers de la ville, notamment dans les quartiers Ndosho, Kasika , Majengo et dans les villages Kiziba I et II, une partie du territoire de nyiragongo. J'appelle la population à doubler la vigilance et à dénoncer ceux qui insécurisent notre ville de Goma », a-t-il dit.
La présentation de ces présumés criminels a été faite devant le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Goma, le magistrat Paluku Kitambala Pascal et l'auditaire militaire garnison de Goma, le capitaine magistrat Djembi Mondondo Michel qui ont tous rassuré que la justice fera son travail "comme il se doit".
« Si tout va bien, la semaine prochaine, nous pourrons saisir les juges pour pouvoir les déférer afin qu'ils soient condamnés par rapport aux faits qui leur sont reprochés. L'impression serait qu'il y ait l'audience foraine de la tribune afin que la population soit témoin de la répression parce que la juridiction de jugement aura à se prononcer par rapport aux différents dossiers», a rassuré l'auditeur militaire, le capitaine Djembi Mondondo Michel.
La ville de Goma fait face depuis le début de l'année en cours à une montée exponentielle de l'insécurité. Le gouverneur militaire du Nord-Kivu avait pris une série de mesures pour éradiquer l'insécurité dans la ville. Parmi les mesures prises, l'autorité provinciale avait interdit la circulation des motos au-delà de 18 heures.
David Lupemba, à Goma