La République démocratique du Congo a lancé sa première Évaluation de l'Impact du VIH au sein de la population (CODPHIA), le mardi 22 octobre à Kinshasa. Cette évaluation a été développée par les Centres pour la prévention et le contrôle des maladies (CDC) et est financée par le Plan présidentiel d’aide d’urgence des États-Unis contre le SIDA.
Couvrant les provinces de Kinshasa, du Haut-Katanga et du Lualaba, CODPHIA fournira des données essentielles sur l'incidence, la prévalence et la suppression de la charge virale du VIH chez les personnes âgées de 15 ans et plus. C’est une étape cruciale pour évaluer les progrès du pays en matière de prévention, de soins et de traitement du VIH.
À cette occasion, une enquête a été réalisée avec une équipe de 182 personnes qui ont travaillé sur le terrain et 66 techniciens de laboratoire.
« C’est pour ça que je me réjouis de l’organisation de cette enquête de si grande envergure qui devrait nous apprendre à apprécier l’impact réel de cette enquête de plus de 40 ans de lutte contre le VIH en RDC.
Comme vous le savez, les enquêtes de l’évaluation de l’impact du VIH sont menées dans plusieurs pays depuis plusieurs années. Elles permettent de fournir un aperçu des progrès réalisés dans la riposte de l’épidémie du VIH », a expliqué le Dr Dieudonné Mwamba Kazadi, directeur général de l’école de santé publique.
L’ambassadrice des USA en RDC, Lucie Tamlyn , félicite la RDC pour cette étude qui est non seulement significative pour les trois provinces, mais aussi pour tout le pays. Elle encourage également les enquêteurs qui ont travaillé sans relâche pour cette initiative innovante.
Elle réaffirme que les USA sont un partenaire engagé dans la lutte contre le VIH en RDC depuis le début des années 1990. Dans le cadre de CODPHIA, les américains continuent d’appuyer la RDC en renforçant les systèmes de données, les infrastructures de laboratoire et de former des experts locaux.
Les USA restent déterminés à soutenir la RDC tout au long de son parcours vers un avenir plus sain et plus résilient.
Linda Lusonso