Le ministère provincial de la Santé publique, hygiène et prévoyance sociale de la ville de Kinshasa a interdit aux bourgmestres de délivrer les autorisations d'ouverture des établissements de soins de santé et pharmaceutiques.
Dans une note circulaire parvenue à 7 SUR 7. CD, ce samedi 2 novembre 2024, le ministère a indiqué qu'il lui revient « exclusivement » le pouvoir de la délivrance des autorisations aux établissements de soins de santé et pharmaceutiques.
« Conformément, d'une part, à la loi n°23/006 du 3 mars 2023 modifiant et complétant la loi n°18/035 du 13 décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l'organisation de la Santé publique en République Démocratique du Congo, il me revient exclusivement le pouvoir de la délivrance des autorisations d'ouverture des établissements de soins de santé (Hôpitaux, centres de santé, cabinets médicaux et autres structures de soins) et pharmaceutiques œuvrant dans la ville province de Kinshasa. D'autre part, les frais et taxes sont perçus conformément à l'arrêté interministériel du 22 octobre 2022 fixant les taux des droits et taxes à percevoir à l'initiative du ministère provincial de la Santé», lit-on dans cette note circulaire signée depuis le 30 octobre de cette année courante.
Par ces motifs, le ministre provincial de la Santé publique, hygiène et prévoyance sociale de la ville de Kinshasa, Patricien Gongo Abakazi, a invité les bourgmestres aux respects de normes tout en s'abstenant à la délivrance des documents soumis préalablement à une vérification par les techniciens de santé.
Raphaël Kwazi