Répondant aux préoccupations de quelques pays au Conseil des droits de l'homme de l'ONU concernant le rétablissement de la peine de mort en RDC, le premier vice-président de l'Assemblée nationale de la RDC, Jean-Claude Tshilumbayi, a tout de suite rassuré qu'il s'agit d'une réponse à l'impunité généralisée constatée surtout dans les zones en conflit.
Aucune exécution n'a été enregistrée depuis la levée du moratoire et le Parlement veille à ce qu'il n'y ait aucune exécution abusive, a rassuré ce député de l'UDPS.
« La levée du moratoire sur la peine de mort est une mesure administrative qui n'a pas changé cette vocation. Elle se justifie dans un contexte d'une criminalité impliquée, plus précisément d'une impunité généralisée dans les zones de conflit, en particulier, et les zones urbaines. Depuis la levée de ce moratoire, aucune exécution n'est constatée et le Parlement congolais travaille sur des mesures permettant d'éviter toute sorte d'abus en cette matière », a-t-il dit.
La dernière exécution d'une peine de mort en RDC date de 2003. En revanche, au moins 41 personnes ont été condamnées à mort dans le pays en 2018.
MD