RDC : Le parc agro-industriel de Mbanza-Ngungu veut répondre aux besoins alimentaires nationaux

Mercredi 13 novembre 2024 - 17:12
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Porté par la société suisse Mole Groupe, le  parc agro-industriel de Mbanza-Ngungu (Kongo Central) a promis de rapprocher la RDC de l'autosuffisance alimentaire. Avec un investissement de près d'un milliard de dollars américains pour exploiter plus de 100 000 hectares, il se positionne pour répondre aux besoins alimentaires nationaux et réduire la dépendance aux importations.

Depuis le siège de Mole Groupe à Fribourg, en Suisse, Gandi Mole, directeur général de cette société, a exprimé son attachement personnel à ce projet qui lui tient particulièrement à cœur.


« Depuis 2021, mon équipe et moi-même travaillons avec détermination sur le PAI Mbanza-Ngungu. Le climat en RDC, notamment dans la province du Kongo Central, est idéal pour cette initiative. Le potentiel agricole du pays est indéniable, avec des terres arables en abondance. Nous avons longuement étudié la faisabilité de ce projet, et nous sommes convaincus que la RDC peut répondre aux besoins de consommation intérieure », a-t-il affirmé.

Un mois après sa visite à Kinshasa, où il a pu entamer les premières discussions avec le gouvernement et divers bailleurs de fonds, le directeur général se montre optimiste.

« Les choses avancent bien. Plusieurs réunions de travail ont eu lieu entre notre équipe, le gouvernement congolais et l’ONUDI », a-t-il précisé.

Selon une dépêche de cette société parvenue à 7 SUR 7. CD, ce mercredi 13 novembre 2024, le Parc agro-industriel de Mbanza-Ngungu s’impose comme une réponse « audacieuse » à la dépendance marquée de la RDC aux importations de produits alimentaires de première nécessité, tels que le riz, la farine de blé, le sucre et les huiles végétales. S’étendant sur une «« superficieimpressionnante de 104 000 hectares » dans la province du Kongo Central, le PAI prévoit des cultures diversifiées, notamment de maïs, de canne à sucre, de manioc et de riz. Le site vise une production annuelle de 70 000 tonnes de farine de blé, 150 000 tonnes de sucre, 150 000 tonnes de farine de maïs, 20 000 tonnes de riz et 260 000 tonnes de farine de manioc.

Cette source affirme que Mole Groupe connaît un succès croissant dans la filière cacao à Tshela, plus précisément à Nganda Tsundi, dans la province du Kongo Central. Depuis 2022, la société s’est engagée dans ce projet avec un site de production capable de fournir annuellement 3500 tonnes de produits finis. Fort de cette réussite, Mole Groupe envisage un avenir «ambitieux», en travaillant sur des phases d’expansion qui s’étendront jusqu’à 2030, notamment par la plantation de nouvelles pépinières sur une superficie de plus de 10 000 hectares. Cette initiative permettra à terme d’augmenter la capacité de production locale et d’installer des unités de transformation pour diversifier les produits dérivés du cacao, a précisé le directeur général de Mole Groupe, Gandi Mole.

Au cœur de ce projet, Mole Groupe place la durabilité comme un pilier central, promouvant des pratiques agricoles responsables et respectueuses de l’environnement, des méthodes de fermentation de haute qualité, ainsi que des formations régulières pour les agriculteurs locaux. En s’intégrant à la communauté de Nganda-Tsundi, Mole Groupe se positionne non seulement comme un acteur industriel majeur, mais aussi comme un symbole de renaissance de la filière cacao en RDC. Grâce à cet engagement, l’entreprise offre aux communautés locales de nouvelles perspectives économiques et des emplois, contribuant ainsi au développement de la région.

Le directeur général de cette société a, par ailleurs, plaidé pour un soutien accumulé aux efforts de développement de l’industrie cacaoyère en RDC, en présentant les avantages tant économiques que sociaux.

Raphaël Kwazi

 

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