Les députés provinciaux élus des territoires de Luilu et Kamiji dans la Lomami, se disent être mécontents de l'alignement des 3 territoires sur 5 que composent la province, dans la construction des écoles et centres de santé, par le programme d'appui au développement rural et inclusif résilient (PADRIR).
Selon Jolie Njiba, élue de Luilu, PADRIR est un programme salutaire mais qui commence à diviser l’opinion à Lomami.
"Dès sa première phase de vingt écoles primaires et vingt centres de santé à construire, la sélection des territoires met dos-à-dos deux territoires à savoir Kamiji et Luilu, sur la liste en faveur des territoires de Ngandajika, Lubao et Kabinda", s'indigne-t-elle.
Se confiant à la presse, les élus de Luilu et Kamiji qualifient cet alignement de PADRIR "d'injuste", et appellent à une réparation le plus vite que possible car se demandent-ils "la province de Lomami a en son sein 5 territoires et pourquoi pas un tel alignement?"
Les députés Cyrille Ngoyi, Jolie Njiba, Eudoxie Milemba et Ilunga Kabobo David de Luilu et Kamiji rejettent en bloc la répartition du programme d'appui au développement rural et inclusif résiliant (PADRIR), dans la construction des écoles et centres de santé à Lomami, et sollicitent une nouvelle répartition reprenant l'ensemble des territoires.
En outre, ils se demandent si le vice-gouverneur et gouverneur ad intérim Célestin Kayembe Tshianji Tshibola, qui a validé ce programme n’avait pas constaté l’absence de ces deux entités alors qu'executif provincial.
Il convient de rappeler que PADRIR a annoncé la construction à Lomami, de vingt écoles primaires et vingt centres de santé. C'est alors que sur 5 territoires que composent la province, seuls 3 sont ciblés et deux ne les sont pas. Il s'agit des territoires de Kabinda, Lubao et Ngandajika.
Benjamin Kambadi, à Kabinda