"Lov'eza yo" lisez, la critique musicale suggérée par un homme de science, auteur - compositeur discret sur cette chanson phare du nouvel album de l'artiste KARMAPA, qui est désormais disponible.
Ci - dessous, les détails sur cette critique musicale scientifique.
Lov’eza yo. La chanson phare du nouvel album du Karmapa désormais disponible.
Sept ans après Caligula, le détenteur des codes de la rumba originelle revient avec un nouvel album d’une dizaine de titres dont la chanson phare « Lov’eza yo » est disponible sur toutes les plateformes depuis quelques jours. Il l’a formellement annoncé au cours d’une émission télévisée sur la chaîne nationale le dimanche 17 novembre 2024.
Ci-après, un extrait de la critique musicale suggérée par un homme de science, auteur-compositeur discret :
« Un son inattendu qui se démarque, une fidélité renouvelée à la rumba et une loyauté à la qualité du clip.
L’orchestration est parfaite entre les instruments utilisés avec une dominance de la guitare acoustique espagnole et du saxophone afro-américain qui vous emmènent à La Havane, en passant par Madrid et New-York, avec pour seul billet une attention à la musique, une composition de haut vol.
Les percussions, en revanche, évoquent le Royaume Kongo, berceau originel de la rumba, à l’époque où les soirées étaient animées par la danse du nombril dite « Nkumba ».
Dès la 49ème seconde s’invite le chant en lingala, une langue qui se prête bien à la volupté des mélodies qui touchent le cœur et font trémousser le corps. Le premier mot à être prononcé est « bolingo », l’amour.
Avec sa voix cassée, le roi, égal à lui-même sur le plan de l’écriture, rappelle aux couples que le ou la partenaire est le sujet, l’objet et la destination d’un penchant affectif profondément prononcé. L’artiste console, assure, rassure et réconforte.
À la 88e seconde, une partition vocale exceptionnelle intervient : le roi accorde la passe à l’une des voix les plus langoureuses de la génération actuelle. La chanteuse rappelle que le passé devrait rassurer face au doute, l’amour étant un parcours de tous les jours et une construction qui s’élève sur la base des fondations solides.
Pour revenir aux instruments, la chanson est guidée par deux types de guitares. Dans un premier temps, Olivier Tshimanga berce et caresse les oreilles comme il est le seul à en détenir l’art avant de céder le ton à Popolipo qui, dans un second temps, invite les retardataires, sur un fond de piano, à rejoindre la piste pour honorer le patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Quant au clip vidéo, aucun commentaire ne saurait être à la hauteur du mix de couleurs et de lumières que sert Karmapa au public. Des tenues et des cadres mêlant allègrement vintage et modernité laissent les yeux scotchés à l’une des réalisations qui révèlent un scénario unique, digne d’une belle histoire aux pétales de rose. »
Tout est dit.
Quant au reste, l’artiste rassure le public que, suivant une entente avec le distributeur européen, les autres titres seront balancés à un rythme mensuel ou bimestriel, selon le cas, avec des clips haute définition, avant que l’album, dans son ensemble, ne se soit lancé sur le marché. En attendant, Karmapa promet de faire danser avant la fin de l’année 2024 avec un nouveau son.
Cerveau de Platine