Le ministre d’État chargé de l’Agriculture et sécurité alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, a remis, le mardi 19 novembre à Jacques Kyabula, gouverneur de la province du Haut-Katanga, des matériels agricoles dont 10 tracteurs, 300 000 tonnes de semences et d'engrais à Lubumbashi.
Cette activité, organisée par le ministre de l'Agriculture et sécurité alimentaire, s'est déroulée en marge des activités de la campagne agricole 2024-2025.
À en croire Grégoire Mutshail Mutomb, cette démarche vise à soutenir les organisations paysannes, des coopératives et des fermiers.
« Je remercie le président de la République pour ce soutien humanitaire, car il a la volonté de développer l’agriculture. Il écoute ce que le gouvernement propose dans le secteur agricole. Le soutien du gouvernement, c'est pour les organisations paysannes, des coopératives, des fermiers qui doivent jouer le rôle de champion en travaillant avec la population. Et nous refusons tout clientélisme. Nous voulons que les coopératives soient bien structurées pour que nous puissions aller de l’avant », a-t-il indiqué à la presse.
Et d'ajouter : « Notre souci est de booster la production agricole dans toutes les provinces. Nous sommes en train de voir comment nous allons former les agronomes des territoires dans les deux ans afin de quitter l’insécurité alimentaire pour passer à la sécurité alimentaire. Nous ne devons plus dépendre des voisins. Nous devons vivre par notre propre production agricole ».
Hormis le Haut-Katanga, le ministre d'État chargé de l'Agriculture fera des descentes dans d’autres provinces en dehors de celles déjà servies notamment le Maï-Ndombe, le Kwango, la Tshopo, la Lomami, le Haut-Uélé et le Sankuru.
« Nous avons déjà fait beaucoup d’actions dans d’autres provinces. C’est pour dire que le Haut-Katanga n’est pas notre première étape, mais nous sommes déjà vers la fin de notre tournée. Bien que dans toutes les provinces, la population veut me voir, mais pour gagner du temps, j’ai déployé mon équipe dans certains coins du pays », a déclaré Grégoire Mutshail Mutomb.
Ces actions devraient s’étendre à travers le pays, conformément au programme qui consiste à produire au moins 60.000 hectares sur toute l’étendue du territoire national, dont 2000 à 3000 hectares avec des cultures variées comme le maïs, le manioc, le café, le cacao et tant d’autres.
Linda Lusonso