La première réunion de la troïka politique de l’année 2025 s’est tenue ce jeudi 9 janvier au ministère des Finances. Cette séance a été présidée par Aimé Boji, ministre d’État en charge du Budget à l'absence du ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-botayi.
Selon le Coordonnateur du CTR, Félicien Mulenda, cette rencontre inaugurale visait plusieurs objectifs. Elle a débuté par des échanges de vœux pour la nouvelle année, avant de se consacrer à une évaluation des performances réalisées en 2024.
«L’année écoulée s’est conclue sur une note positive, marquée par une stabilité remarquable de l’inflation et du taux de change. Ces résultats, fruit d’une coordination efficace des politiques monétaires et budgétaires, ont également permis de préserver le pouvoir d’achat des citoyens, conformément aux orientations du président de la République», a-t-il indiqué.
La réunion a également mis en lumière l’accord historique conclu avec le FMI, portant sur un financement de près de trois milliards de dollars. Selon une dépêche du ministère des Finances parvenue à 7SUR7.CD, les discussions ont porté sur le calendrier de la première revue de cet accord, couvrant la période de janvier à juin 2025.
Les participants à cette réunion ont passé en revue les dix principaux engagements pris avec le FMI, dont la gestion des dépenses urgentes, le déploiement des comptables publics dans les ministères pilotes pour la déconcentration de l’ordonnancement, ainsi que la définition des politiques d’intervention de la Banque centrale sur le marché.
Selon Félicien Mulenda, l'objectif est de renouveler l’expérience concluante de 2024 tout en consolidant les bases d’une stabilité durable, essentielle pour la population.
«Ces engagements visent à garantir la réussite de la première revue et à maintenir le cap en matière de gestion budgétaire et monétaire», a-t-il fait savoir.
Cette réunion a réuni, entre autres, le vice-ministre des Finances, le Vice-Ministre du Budget, la gouverneure de la Banque Centrale du Congo, ainsi que plusieurs entités du ministère des Finances.
Raphaël Kwazi