Le ministre de la Formation professionnelle tient à la ratification de la Convention de l’UNESCO sur l’enseignement technique et professionnel signée à Paris, en France, en 1989. Maître Marc Ekila a, au cours du 2ᵉ Conseil des ministres extraordinaire présidé par le président Tshisekedi, soumis le projet d’Ordonnance-loi autorisant la ratification de ce texte par le pays.
Selon le compte-rendu de cette réunion, ce membre du gouvernement Suminwa a rappelé que la ratification de cette Convention permettra au pays de bénéficier des avantages y afférents. Il a noté la nécessité de voir les instruments de ratification être déposés à l’Assemblée générale de l’UNESCO prévue à Paris en février prochain.
« Le ministre de la Formation professionnelle a soumis au Conseil le projet d’Ordonnance-loi autorisant la ratification, par la République démocratique du Congo, de la Convention sur l’enseignement technique et professionnel signée à Paris le 10 novembre 1989. Ce texte, déjà adopté par le gouvernement au cours de sa 21ᵉ réunion du Conseil des ministres du 10 novembre 2024, figure parmi les textes inscrits dans la loi d’habilitation du gouvernement promulguée par le président de la République. Conformément à l’article 129 de la constitution, le ministre de la Formation professionnelle a motivé la nécessité de voir les instruments de ratification de cette Convention être déposés devant l’assemblée générale de l’UNESCO qui aura lieu à Paris au mois de février 2025, en vue de permettre au pays de bénéficier des avantages y afférents », indique le compte-rendu de cette réunion lue à la Télévision nationale par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
Après débat et délibération, précise le même compte-rendu, ce projet d’Ordonnance-loi a été adopté. Signalons que la Convention de l’UNESCO sur l’enseignement technique et professionnel englobe tous les niveaux et les réformes de l’enseignement technique et professionnel. Elle s’applique aux établissements d’enseignement et aux programmes coopératifs organisés conjointement par ces établissements et des entreprises industrielles, agricoles, commerciales ou d’autres secteurs liés au monde du travail.
Lors de cette réunion, le ministre de la Formation professionnelle est revenu également sur la construction des centres de formation en cours dans les 5 territoires du Kasaï-Central et dans les 5 territoires du Kasaï-Oriental. D’autres sont en construction dans le Kwilu et le Lualaba avec le financement du gouvernement central.
Selon Me Marc Ekila, les travaux se poursuivent normalement. Pour l’achèvement desdits travaux, il a sollicité la mise en place d’un cadre de programmation des besoins identifiés des infrastructures de formation professionnelle entre son ministère, ceux du Budget et des Finances.
« Au regard de la nécessité de finaliser tous les travaux, le ministre de la Formation professionnelle a sollicité la mise en place d’un cadre de programmation des besoins identifiés des infrastructures de formation professionnelle entre son ministère, ceux du Budget et des Finances sous la coordination de la première ministre », indique le compte-rendu.
D’après le ministre de la Formation professionnelle, l’achèvement des travaux de construction de ces centres de formation professionnelle contribuera à l’employabilité de la population et au développement économique de ces entités et « ce, dans le souci de concourir à la réalisation de l’un des six engagements du président de la République, à savoir : la création de l’emploi ».
Prince Mayiro