
Dans un point de presse organisé le lundi 03 février 2025, les Forces armées de la République démocratique du Congo ont présenté le bilan partiel des opérations de traque contre la milice Mobondo dans l'espace Grand-Bandundu et une partie de Kinshasa pendant 3 ans, faisant état de 1000 personnes tuées.
Ces actes « ignobles » se sont déroulés dans le Maï-Ndombe, le Kwilu et le Kwango, ainsi que dans la commune rurale de Maluku, à Kinshasa, et le territoire de Kimvula au Kongo-Central, depuis juin 2022.
« S’il faut faire un bilan partiel des opérations de traque des miliciens Mobondo dans les opérations Ngemba, surtout dans l'axe Kwamouth-Bagata, nous remarquons sur le terrain des scènes d’horreur dignes d’un film de Hollywood et qui font froid au dos. Depuis l’année 2022 jusqu’à ce jour, nous avons enregistré plus de 1000 personnes déjà mortes du côté civil, sans compter les agents de l’ordre tombés sur le champ de bataille », a fait savoir, le capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole des opérations Ngemba de la 11ᵉ région militaire Grand-Bandundu, a livré ce bilan, lundi 3 mars à Kikwit, province du Kwilu.
En outre, ces assaillants se sont également illustrés dans les actes de violations des droits de l’homme et de violences sexuelles à l'égard des femmes prises en otage comme des esclaves sexuelles pendant plus de deux mois.
La milice Mobondo est née à la suite du conflit communautaire entre Teke et Yaka, pour des raisons de la vente illégale des terres par les chefs coutumiers. Ces miliciens s'illustrent très souvent dans les attaques ciblées contre des paisibles populations.
Roberto Tshahe