RDC : « Dans des pays sérieux, des gens comme Kabila ne pourraient même pas parler » (Kabuya)

Lundi 26 mai 2025 - 08:05
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Augustin Kabuya, Secrétaire général du parti présidentiel, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a, au cours d'une matinée politique, ce dimanche 25 mai 2025, réagi aux accusations portées contre le pouvoir en place par l'ancien chef de l'État Joseph Kabila.


Qualifiant la récente sortie médiatique de l'ancien chef de l'État d'une  scène de « comédie », Augustin Kabuki a indiqué qu'au regard de son passé, Joseph Kabila n'a pas le droit de prendre la parole pour s'adresser à la population.


« Dans des pays sérieux, des gens comme Kabila ne pourraient même pas parler », a-t-il dit.

Poursuivant, le Secrétaire général de l'UDPS  a fait  une révélation fracassante. « Joseph Kabila a ses sous-traitants au sein de notre parti, l'UDPS », a-t-il lâché.

S'agissant de la diffusion du discours de Joseph Kabila au Rwanda, Augustin Kabuya soutient que ce dernier est de nationalité rwandaise.

« Le message de Kabila a été diffusé en direct sur la chaîne nationale rwandaise parce qu’il est rwandais », a-t-il déclaré.


À en croire Augustin Kabuya, le régime en place, sachant que Joseph Kabila est un sujet rwandais, n'attendait que le moment opportun pour se débarrasser de lui.

« Je vous avais dit ici que Kabila est sérieux, c’était une façon de le caresser (…) on a mangé avec lui et habité avec lui. Nous avons pris le risque d’aller chez l’ennemi. J’étais avec lui à Kingakati, à GLM, tout ça, ce n’était pas parce qu’on l’aimait, on savait très bien que nous avions affaire à un sujet rwandais », a-t-il argué.

Au lendemain de la levée de ses immunités parlementaires par le Sénat qui a notamment autorisé des poursuites judiciaires contre lui, l'ancien chef de l'État Joseph Kabila a, dans une allocution d'au moins 45 minutes,  fustigé des poursuites « arbitraires » en son encontre et la mauvaise gouvernance du régime Tshisekedi. Allégations rejetées d'un revers de la main par le pouvoir en place.

Roberto Tshahe Da Cruz