
Le député provincial Cyril Ngoyi Sulu a, lors de la plénière du jeudi 29 mai 2025, alerté le chef de l'exécutif provincial Iron-van Kalombo Musoko, sur le dossier de la non-distribution d'un lot de houes dotés à la province de Lomami par le pouvoir central dans le souci d'attirer l'attention de leurs collègues députés provinciaux.
L'élu du territoire de Luilu a précisé qu'un total de 50.000 houes allouées par le gouvernement central dans le cadre du programme de lutte contre l'insécurité alimentaire n'aurait pas été distribué comme il le fallait alors que toutes les provinces en ont bénéficié.
Cyril Ngoyi Sulu a également mis en lumière que ces outils auraient dû être remis aux bénéficiaires durant la saison A passée. Ce qui l'a poussé à soulever des suspicions de détournement par l'exécutif provincial.
"Il y a détournement des houes par l'exécutif provincial de Lomami, une dotation du gouvernement central et j'en ai les preuves", a laissé entendre Cyril Ngoyi Sulu, qui sollicite que le gouverneur Kalombo soit interpellé pour donner des explications claires sur le dossier en toile de fond.
Il a martelé qu'il soulève cette motion pour clarifier la situation desdits outils et qu'il envisage en interroger les ministres provinciaux impliqués dans cette affaire pour qu'ils répondent de leurs actes.
Le député provincial, Cyril Ngoyi Sulu, a ensuite souligné que des distributions peu orthodoxes de houes à Lomami, seraient en cours. Ce qui pourrait compromettre l’objectif initial du programme. Il insiste sur le fait que ces outils doivent être accessibles à tous les lomamiens sans distinction à travers les entrepreneurs.
Si les démarches parlementaires ne permettent pas d’établir la vérité sur cette situation, Cyrille Ngoyi Sulu promet de saisir le procureur près la Cour constitutionnelle pour que justice soit faite. Ce membre de l’union sacrée souligne l'importance de soutenir les initiatives du président Félix Tshisekedi qu'il voudrait qu'elles passent aussi par une gestion transparente des ressources destinées à la population.
Benjamin Kambadi, à Kabinda