
Martin Fayulu,
a livré un message fort et sans détour à la nation. Dans un contexte de tensions croissantes, il appelle le président Félix Tshisekedi à faire preuve de leadership véritable, et exige de l’ancien président Joseph Kabila qu’il établisse publiquement son innocence face aux accusations de complicité dans le processus de fragmentation de la République Démocratique du Congo (RDC).
Congo Action pour la Diplomatie Agissante (CADA) salue cette prise de parole courageuse, qui vise à contrer les forces occultes œuvrant à la partition du pays. Dans son allocution, Fayulu a réaffirmé son opposition catégorique à tout projet de balkanisation. Selon lui, ce processus est déjà en marche et nécessite une mobilisation nationale immédiate pour être stoppé.
Il a directement mis en cause Corneille Nangaa et Joseph Kabila, les enjoignant à mettre un terme à leur supposée complicité avec les auteurs des massacres de civils congolais et du pillage organisé des ressources nationales.
Son message s’articule autour de trois objectifs fondamentaux :
1. Combattre la balkanisation de la RDC ;
2. Protéger les ressources naturelles pour qu’elles profitent enfin au peuple congolais ;
3. Faire cesser les massacres de civils innocents, qui endeuillent l’Est du pays depuis plus de trente ans.
Cette déclaration intervient un mois après l’appel au dialogue lancé conjointement par Martin Fayulu, Joseph Kabila, Moïse Katumbi et Delly Sessanga, censé favoriser une sortie de crise dans l’Est du pays. Mais le ton a changé. Plus ferme, Fayulu exige désormais le départ immédiat de Joseph Kabila de la ville de Goma, et la rupture de toute collusion avec les groupes rebelles actifs dans la région.
À ses yeux, la présence de l’ancien président dans cette zone hautement stratégique marque l’entrée dans la phase finale d’un projet de balkanisation qui menace l’unité nationale.
Enfin, Martin Fayulu lance un appel solennel au président Félix Tshisekedi, l’exhortant à un sursaut d’honneur et de responsabilité. Il propose une rencontre politique d’urgence pour œuvrer à la restauration de l’unité nationale et au salut de la souveraineté congolaise.
Pour Martin Fayulu, l’heure n’est plus aux discours d’évitement. Il est temps que Joseph Kabila rende des comptes devant le peuple congolais, face à des accusations de plus en plus graves l’associant à l’agression orchestrée par le Rwanda, considéré par de nombreux Congolais comme le principal instigateur du chaos qui ravage l’Est de la RDC.
Éric Kamba,
Coordonnateur CADA et Analyste politique