
Lors du 49ᵉ Conseil des ministres tenu vendredi dernier, le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, a mis l’accent sur l’achèvement de la première phase du Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T) ; un programme qu’il considère comme l’expression concrète de sa vision d’un développement équitable, inclusif et durable, partant de la base.
Axée principalement sur la construction d’écoles, de centres de santé et de bâtiments administratifs dans tous les territoires du pays, cette première phase du programme vise à corriger les déséquilibres structurels entre zones urbaines et rurales, tout en renforçant la présence de l’État dans les entités locales.
Dans son discours que rapporte le compte rendu de cette réunion, dont une copie nous est parvenue, le président de la République exige que tous les ouvrages prévus doivent être livrés au plus tard le 31 décembre 2025, échéance retenue lors de la XIIᵉ Conférence des gouverneurs de province.
« Le succès de cette première phase est capital pour la crédibilité du Programme, mais surtout pour la confiance de nos concitoyens dans la capacité de l’État à transformer concrètement leur vécu quotidien. Il est donc impératif que la parole donnée devienne un acte accompli. Si des retards sont observés, il faudra immédiatement y remédier par des mesures correctives efficaces », rapporte ce compte rendu.
Pour garantir l’atteinte de cet objectif, Félix Tshisekedi a chargé la Première ministre, cheffe de l’exécutif national, de mobiliser sans délai tous les ministres impliqués, notamment le Vice-premier ministre en charge du Plan et de la Coordination de l’Aide au développement, qu’il a chargé de « mettre toutes les batteries en marche » pour que les travaux en cours soient entièrement achevés dans le délai imparti.
Par ailleurs, il est attendu du vice-premier ministre chargé de l’Intérieur qu’il encadre, avec rigueur, l’implication personnelle des gouverneurs des provinces dans le suivi des chantiers. Ces derniers devront œuvrer activement aux côtés des agences d’exécution pour lever tous les obstacles qui freinent la cadence des travaux.
Un rapport d’étape détaillé sur l’état d’avancement des réalisations sera présenté dans un délai de 60 jours, à l’occasion d’un Conseil des ministres restreint.
Grâce Kenye