La France, par la voix de son ambassadeur auprès des Nations unies, a demandé que les responsables des atrocités commises en RDC soient poursuivis et que la justice internationale joue son rôle.
Ces propos ont été tenus, ce vendredi, lors d'une séance du Conseil de sécurité des Nations unies consacrée à la situation sécuritaire bouleversante dans l'Est de la République démocratique du Congo. Ils sont également une réponse de Paris à des rapports sur de nouvelles exactions attribuées aux groupes armés dans l'Est du pays, notamment le groupe rebelle l'AFC-M23.
Au cours de cette réunion des ambassadeurs et des diplomates, la France se dit préoccupée par l'accroissement des tensions armées dans l'Est de la RDC. Elle a, à cette occasion, appelé la République démocratique du Congo et les rebelles de l'AFC/M23 à respecter « pleinement » leurs engagements, afin de promouvoir un dialogue interne et à coordonner les initiatives de la paix.
« La France appelle toutes les parties à respecter leurs engagements (retrait des forces rwandaises et neutralisation des FDLR) pour promouvoir un dialogue interne et à coordonner les initiatives de paix. Nous sommes confrontés une nouvelle fois à une dégradation très préoccupante de la situation sécuritaire dans l'Est de la République démocratique du Congo. Je soulignerai tout d'abord : l'escalade des attaques contre les civils par les groupes armés et les terroristes est une acceptable. Il ajoute également une situation humanitaire déjà catastrophique qui ne cesse de se dégrader. Ces violences doivent cesser. Les responsables de ces atrocités doivent être poursuivis », a déclaré Jérôme Bonnafont, ambassadeur de la France près de l'ONU.
Enfin, la France estime que cette situation souligne la nécessité renouvelée de soutenir « sans relâche » la dynamique engagée dans les processus de paix.
Selon Paris, l'accord conclu entre la RDC et le Rwanda doit permettre des progrès en vue d'une paix durable dans l'Est de la RDC et dans l'ensemble de la région des Grands-lacs ».
Raphaël Kwazi