
À la requête des avocats de la partie civile RDC, la Haute Cour militaire a autorisé la réouverture de débat dans l'affaire opposant l'ancien président de la République, Joseph Kabila, à l'auditeur général des Forces armées de la RDC.
Dès l'ouverture de l'audience, les avocats de la RDC ont confirmé leur requête. Selon Maître Richard Bondo, président du collectif, la République est déterminée à démontrer les preuves de financement du terrorisme par Joseph Kabila, mais aussi présenter d'autres éléments concernant la « véritable identification » de l'accusé.
Pour Maître Jean-Marc Kabengela Ilunga, il sera aussi question de présenter d'autres informations permettant de réévaluer le préjudice subi par la RDC et de faire passer le montant des dommages et intérêts de 24 milliards USD à plus de 30 milliards USD.
Les avocats de la partie civile RDC ont en plus de cela sollicité une remise question de bien exploiter les données chiffrées dont ils disposent. Après débat, la Haute Cour militaire a renvoyé la prochaine audience au vendredi 19 septembre prochain.
Joseph Kabila est poursuivi pour participation à un mouvement insurrectionnel, crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité, homicide intentionnel par balles, trahison, apologie du crime, viol, torture, déportation, occupation par la force de la ville de Goma.
ODN