
Isaac Tshiminyi n'est pas impliqué, "ni de près ni de loin", dans le conflit parcellaire qui oppose Patrice Kobange à Papy Mukulayanga. C'est ce qu'affirme son proche, Charli Prince, dans une interview accordée aux médias le mercredi 1ᵉʳ octobre.
Il dénonce une campagne de diffamation orchestrée par le camp Mukulayanga contre Tshiminyi, dans le but de le discréditer dans l'opinion publique. Son seul péché, fait-il savoir, est qu'il est beau-fils de Patrice Kobange qui a remporté la bataille judiciaire face à Papy Mukulayanga sur la parcelle située sur l'avenue des Oiseaux, dans la commune de Ngaliema, à Kinshasa.
Par ailleurs, Charli Prince rejette les allégations selon lesquelles Isaac Tshiminyi aurait utilisé des éléments de la Garde républicaine pour exécuter la décision de la justice de déguerpir les occupants illégaux de ladite parcelle. À l'en croire, ce sont des éléments de la Police judiciaire et des huissiers de justice qui ont exécuté la décision.
« Le déguerpissement a été mené exclusivement sur décision de justice et exécuté par un huissier de justice et la police judiciaire. Aucune présence de la Garde républicaine n’a été signalée sur le lieu. M. Tshiminyi est accusé à tort, simplement parce qu’il est le beau-fils du propriétaire légitime, Patrice Kobange, qui détient toujours les titres parcellaires authentiques », a déclaré Charli Prince.
Il rappelle que Papy Mukulayanga avait acheté la parcelle de Patrice Kobange de manière "frauduleuse" auprès d'un tiers. De retour au pays après quelques années d'absence, Patrice Kobange, ayant constaté la vente illégale de son domaine, avait saisi la justice qui l'a rétabli dans ses droits après procès.
C'est dans ce cadre, explique-t-il, que des éléments de la Police judiciaire et des huissiers de justice sont descendus sur le lieu pour déguerpir les occupants illégaux. Charli Prince insiste sur le fait qu'aucun élément de la Garde républicaine n'a été associée à cette opération.
Prince Mayiro