Au total, 1.223 cas d'accidents, dont 182 morts, ont été enregistrés au premier semestre, soit de janvier à juin 2025, dans les routes de la province du Haut-Katanga, d'après les statistiques rendues publiques par la commission nationale de prévention routière (CNPR).
Christophe Liya, chargé de la division technique à la CNPR/Haut-Katanga, l'a dit à 7SUR7.CD ce vendredi 03 octobre 2025. Il a précisé que la situation sur les artères de la capitale du Haut-Katanga reste préoccupante.
« Nous avons publié les statistiques du premier semestre dans le Haut-Katanga. Le nombre total d'accidents s'élève à 1.223 cas et nous avons enregistré 182 personnes tuées sur les routes », a déclaré Christophe Liya.
Dans la foulée, il a expliqué que Lubumbashi apparaît comme la ville la plus touchée, avec 671 cas d’accidents ayant causé 87 décès. Elle est suivie par Likasi, qui enregistre 262 accidents et près d’une quarantaine de morts.
Par ailleurs, la CNPR a identifié plusieurs facteurs à l’origine de ces accidents, dont notamment le bon respect du code de la route et les mauvaises manœuvres.
« Nous avons réuni presque cinq causes principales. La première, c’est l’excès de vitesse. Sur l'ensemble des accidents, plus de 164 cas sont liés à la vitesse excessive », a expliqué Christophe Liya en notant que l’imprudence au volant, les mauvais dépassements ainsi que les mauvais chargements figurent parmi les causes.
« Un autre phénomène qui prend de l’ampleur cette année, c’est l’ivresse au volant. Beaucoup de conducteurs n'ont pas cette culture de respecter la signalisation routière sur les routes du Haut-Katanga », a souligné le responsable technique de la CNPR.
Face à cette hécatombe routière, la CNPR insiste sur la nécessité de renforcer la formation et la discipline des conducteurs.
"Notre message est très simple. Nous demandons à tous les conducteurs de respecter scrupuleusement le code de la route. Ces derniers temps, le Haut-Katanga organise un recyclage obligatoire, car nous avons constaté beaucoup de déficiences", a rappelé Christophe Liya.
Ces statistiques interpellent les autorités et appellent à une prise de conscience collective pour réduire le nombre de victimes sur les routes de la province.
Patient Lukusa, à Lubumbashi