Les délégations de la République Démocratique du Congo et de l’Alliance Fleuve Congo/M23 ont procédé, ce mardi 14 octobre 2025, à la signature du Mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu, a annoncé sur les réseaux sociaux le ministère de la Communication et Médias ce mardi 14 octobre.
La cérémonie s’est tenue sous la facilitation du Qatar, médiateur principal dans le cadre de ce processus dit de « Doha ».
Selon le gouvernement congolais, ce dispositif impliquera des représentants des deux parties belligérantes, mais aussi des observateurs du Qatar, des États-Unis, de l’Union africaine, de la CIRGL (via le MCVE) et de la MONUSCO.
« Cette signature constitue une étape majeure dans la mise en œuvre de la Déclaration de Principes de Doha signée le 19 juillet 2025 », indique cette annonce.
Un mois après la création du Mécanisme d’échange et de libération des prisonniers, Kinshasa estime que cette avancée traduit une volonté claire de stabilisation.
« Par cet acte, la République Démocratique du Congo réaffirme sa volonté de parvenir à la cessation des hostilités », ajoute le ministère.
Et de conclure, « l’objectif est de garantir la sécurité des populations et de préparer les conditions d’un accord de paix global et durable » dans le cadre du processus de Doha, soutenu par la communauté internationale.
Cette signature marque donc une nouvelle phase dans le dialogue entre le gouvernement congolais et la rébellion du M23, même si la mise en œuvre effective du cessez-le-feu reste désormais à l’épreuve sur le terrain.
MD