
Pour plus de justice et d’équité entre les pays du monde entier, le président chinois Xi Jinping, relayé par son ambassadeur à Kinshasa, propose la mise en place de l’Initiative pour la gouvernance mondiale (IGM).
Selon l’ambassadeur Zhao Bin, l’initiative que le président Xi Jinping a dévoilée en septembre dernier pendant le sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) s’inspire de la sagesse chinoise.
« Le président Xi Jinping a solennellement proposé l'IGM, apportant ainsi la sagesse de la Chine et la solution chinoise au renforcement et à l’amélioration de la gouvernance mondiale, ce qui conduira le système de gouvernance mondiale à évoluer dans une direction plus juste et plus raisonnable », écrit le diplomate dans une tribune publiée en début de cette semaine.
Et de poursuivre : « L'IGM constitue le cadre et les règles, éclairant les principes, les méthodes et les voies à suivre pour réformer et améliorer la gouvernance mondiale. »
À en croire l’ambassadeur Zhao Bin, l’initiative du président Xi Jinping repose sur cinq concepts clés, à savoir :
• Le principe de l’égalité souveraine : cela signifie que la souveraineté et la dignité de tous les pays, grands ou petits, puissants ou faibles, riches ou pauvres, doivent être respectées, et que leurs affaires intérieures ne souffrent d’aucune ingérence extérieure.
• La conformité à l’égalité internationale : ce concept appelle tous les pays à se conformer à la charte des Nations Unies qui régit les relations internationales. Aucun État, grand soit-il, ne doit imposer sa volonté à un autre.
• La poursuite du multilatéralisme : cela signifie que le système de gouvernance mondiale doit être construit par tous et que les bénéfices de la gouvernance mondiale doivent être partagés par tous. Il faut rejeter toute pratique de l’unilatéralisme.
• Garantir la primauté du peuple : cela signifie qu’un système de gouvernance mondiale qui répond aux besoins des peuples et leur apporte continuellement confiance et perspectives stables doit bénéficier d’un large soutien.
• Des actions concrètes : pour la Chine, les pays développés doivent assumer effectivement leurs responsabilités en fournissant plus de ressources et de biens publics, tandis que les pays en développement doivent se renforcer dans l’unité et apporter leur contribution au mieux de leurs capacités.
La Chine promet de travailler avec la RDC lorsqu’elle assumera la présidence tournante de la CIRGL et aussi lorsqu’elle sera membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU en janvier prochain pour promouvoir le multilatéralisme.
« La partie chinoise s’apprête à travailler avec la partie congolaise pour défendre fermement l'autorité et le rôle central des Nations Unies, promouvoir l'esprit du multilatéralisme. Main dans la main, nous pourrions progresser ensemble vers l'objectif noble de construire une communauté d’avenir partagé pour l'humanité », conclut le diplomate chinois.
Bien avant cela, le président chinois avait également proposé la mise en place de l’Initiative pour le développement mondial (IDM), de l’Initiative pour la sécurité mondiale (ISM) et de l’Initiative pour la civilisation mondiale (ICM). À en croire l’ambassadeur Zhao Bin, la Chine applique déjà toutes ces initiatives dans ses relations avec ses partenaires.
Bienfait Luganywa