Le Comité de Suivi de la Paie (CSP) s’est réuni en équipe restreinte le vendredi 7 novembre 2025, pour examiner l’état d’avancement des opérations de paie des enseignants à travers le territoire national, conformément aux instructions des autorités de supervision.
Présidée par Yannick Isasi, président du CSP, cette rencontre a permis d’évaluer le retard observé dans le paiement de certains mois, le braquage survenu à Budjala ayant affecté la chaîne de paie, ainsi que les modalités de paiement des frais de fonctionnement et de la prime de gratuité dans les zones sous occupation de l’AFC-M23.
La réunion a regroupé le directeur de la DINACOPE, le président de l'intersyndicale ainsi que la directrice générale de l’IFOD (Institution Financière pour les œuvres de Développement), opérateur de paie couvrant une grande partie du personnel enseignant, qui ont analysé ensemble les causes du décalage constaté dans différentes provinces.
Au terme de l’évaluation, il ressort que la paie des mois de septembre et d’octobre est en cours d’exécution et que des orientations ont été données à l’IFOD pour accélérer le rythme.
Dans son mot à l'issue de la réunion, le président a souligné qu’une réunion de suivi est prévue ce lundi pour vérifier l’application des mesures arrêtées.

« Nous venons de tenir une réunion spéciale en format restreint du Comité de suivi de la paie sur instruction des autorités de supervision pour procéder à l’évaluation de la paie des enseignants. Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour : l’examen des retards constatés dans la paie des mois de septembre et octobre ; la situation de braquage survenu à Budjala ; et les modalités de paiement des frais de fonctionnement des écoles dans les zones sous occupation. Après analyse, il a été établi qu’un retard d’un mois a été enregistré, notamment en raison des travaux techniques en cours, mais ces paiements sont actuellement en exécution. Des orientations claires ont été données à l’IFOD pour accélérer le processus, et une réunion de suivi est prévue lundi afin de vérifier l’application des mesures arrêtées », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter :
« s’agissant du braquage, le dossier est déjà pris en charge par les autorités et des dispositions sont be cours pour couvrir le hao afin que les enseignants affectés puissent percevoir leur salaire rapidement. Enfin, pour les zones sous occupation, un mécanisme a été mis en place avec les banques et fera l’objet d’une évaluation pour l’assouplir davantage, tout en explorant une solution structurelle durable.»
Concernant le braquage subi par une agence IFOD à Budjala, dans le Sud-Ubangi, les autorités ont rassuré que des mesures urgentes ont été engagées pour permettre aux enseignants pénalisés d’entrer en possession de leurs salaires dans les meilleurs délais.

Abordant enfin la situation des zones sous occupation, le CSP a confirmé la mise en place d’un dispositif d’alimentation des établissements via les banques, visant à garantir la continuité des frais de fonctionnement et de la prime de gratuité, dispositif devant faire objet d’une évaluation au début de la semaine prochaine afin d’en renforcer la fluidité.
Notons que cette réunion marque une étape importante dans le suivi rapproché du processus de paie, alors que les autorités réaffirment leur priorité de garantir la régularité salariale des enseignants, y compris dans les zones affectées par des contraintes sécuritaires.
Grâce Kenye