Le Sénat face aux enjeux énergétiques : Sakombi Molendo clarifie la politique nationale

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Le ministre des Ressources hydrauliques et électricité, Aimé Sakombi Molendo, s’est présenté, dimanche 14 décembre dernier, devant le Sénat pour répondre aux préoccupations des élus concernant la politique nationale de desserte en électricité et l’état d’avancement des projets hydroélectriques d’Inga.  

Cette intervention faisait suite à la question orale avec débat initiée le 3 décembre dernier par le sénateur Janvier Mwisha. Structuré en quatorze points thématiques, l’exposé du ministre a méthodiquement abordé et clarifié la centaine de questions soulevées par les vingt sénateurs ayant pris part à la séance précédente.  

Devant la Chambre haute du Parlement, Aimé Sakombi Molendo a privilégié la rigueur des faits à la rhétorique. Sa démarche a été saluée pour sa clarté et sa capacité à éclairer les élus sur les enjeux complexes liés à la production et à la distribution de l’électricité en République démocratique du Congo.  

Parmi les points sensibles abordés, la question de l’importation d’électricité a retenu l’attention. Le ministre a expliqué que cette mesure, autorisée par le gouvernement, vise à combler un déficit actuel estimé à 2000 MW dans le secteur minier. Selon lui, cette décision permettra aux sociétés minières d’accroître « immédiatement » leur production, tout en offrant au pays un répit nécessaire pour poursuivre le développement de solutions énergétiques nationales « durables ».  

Aimé Sakombi Molendo a insisté sur le caractère temporaire de cette dépendance énergétique. Le gouvernement, a-t-il affirmé, poursuit activement la mise en œuvre de projets structurants, notamment les aménagements hydroélectriques d’Inga, afin de garantir une autonomie énergétique à long terme et de soutenir la croissance économique nationale.  

Raphaël Kwazi