280 FONCTIONNAIRES ONT RÉGULARISÉ LEURS MARIAGES À L’ÉTAT-CIVIL

Lundi 16 mai 2016 - 08:34
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280 mariages civils des fonctionnaires de l’Administration publique ont été célébrés samedi 14 mai dernier, à l’occasion de la journée de la famille. Ainsi, la ministre de la Femme, Famille et Enfant, Lucie Kipele Aky Azwa a invité les couples congolais qui vivent en union libre à régulariser leurs mariages à l’état-civil en vue de mieux défendre et protéger la stabilité de leurs familles.

Mme Kipele a déploré que son ministère ait enregistré plusieurs cas de maltraitance des femmes après le décès de leurs conjoints, à cause du non enregistrement de leur mariage à l’état-civil. Cette situation, a-t-elle indiqué, compromet les intérêts et les droits des enfants ainsi que ceux des conjoints, particulièrement, des femmes qui subissent l’arbitraire de la coutume. Surtout quand l’union conjugale est brisée, il en résulte des conflits matrimoniaux et successoraux qui provoquent la dislocation des familles où sont victimes plusieurs veuves et orphelins.
Face à cette situation, a-t-elle indiqué, son ministère a concentré cette année son attention sur une catégorie de personnes parmi lesquelles des cadres et agents de l’Administration publique. Considérés comme des modèles, justifiant le choix de la cible par le fait que ces modèles doivent être trouvés auprès de ceux-là qui sont avertis pour sensibiliser la population à l’enregistrement à l’état-civil.
De son côté, le président de l’Association pour la promotion du bien- être pour tous (APROMET), Antoine Ntabala a souligné que son organisation s’est engagée, depuis 2007, à accompagner techniquement les efforts du gouvernement quant à la sauvegarde et à la stabilité de la famille en RDC. « C’est la première fois qu’une cérémonie pareille honorant spécifiquement les fonctionnaires de l’Etat soit organisée dans notre pays »,, a souligné le président d’APROMET.
Quant à la non régularisation du mariage, à l’état civil, Antoine Ntalaba a déclaré : « dans certains cas, la mort n’appelle plus la compassion, mais plutôt la séparation, la spoliation, l’humiliation et l’errance des veuves et des orphelins », notant que la violation des droits des veuves et des orphelins après le décès de leur maris et pères est devenu monnaie courante. « Même ceux qui mangeaient du « Fufu » à la maison se retournent contre la veuve et les orphelins et deviennent spoliateurs ».
Quant à la ministre provinciale en charge de l’Environnement, du Genre et de l’Education, Thérèse Olenga, le développement d’une nation se détermine par la stabilité familiale, ajoutant qu’il n’y a pas de meilleure garantie des droits, car « Dieu a institué le mariage, l’Etat en a fixé les règles pour garantir les droits et devoirs de chacun ».
Tout en reconnaissant le mérite de Mme Olive Lembe d’avoir institué la célébration des mariages civils des agents et cadres de l’Etat, Thérèse Olenga a interpellé les autres couples non en règle de pouvoir régulariser leurs situations auprès de l’Etat civil afin de garantir et sécuriser leurs droits et ceux de leurs enfants
Présent à cette manifestation, l’officier de l’état-civil, Dolly Makambo, bourgmestre de la commune de la Gombe, a rappelé quelques articles de la loi n° 87-010 du 1er août 1987 portant code de la famille. Lesquels parlent de l’engagement des deux conjoints de sexe opposé pour protéger l’espèce humaine et qui acceptent de vivre ensemble jusqu’à la mort, devant prendre soin et assistance réciproque pour la sauvegarde des intérêts moraux des enfants. Ils se doivent fidélité, respect et affection. Alfred LUKAMBIL

 

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