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Le ministère de la Fonction publique a organisé hier lundi 4 juillet au Cercle de Kinshasa, dans la commune de la Gombe, l’atelier de Plan de communication de la réforme de l’Administration publique. Objectif, communiquer, vulgariser et sensibiliser les acteurs institutionnels, les fonctionnaires, la Société civile et les syndicats à la nécessité de réformer l’Etat à partir de la stratégie révisée découlant du Programme d’Actions du Gouvernement. Ceci, afin de faire adhérer massivement les citoyens au processus de sa mise en œuvre.
Le ministre de la Fonction publique, Pascal Isumbisho, a rappelé aux participants qu’aux termes de l’ordonnance n°15/015 du 21 mars 2015 fixant les attributions des ministères en RDC, il a été confié de manière formelle à son ministère, la responsabilité de conduire la réforme de l’Administration publique.
NON PRISE EN COMPTE DES FONCTIONNAIRES
Selon le patron de la Fonction publique, quel que soit le secteur, l’Administration publique a pour mission d’appuyer la conception, la conduite de la mise en œuvre, le suivi-évaluation et le contrôle des politiques publiques. Aussi, conscient de cet impératif, il a indiqué que le Gouvernement congolais, a, dès son entrée en fonction, précisé que les objectifs prioritaires de son intervention dans le Programme d’Action du Gouvernement (PAG 2012-2016), consistent à poursuivre et à finaliser les réformes institutionnelles. Notamment l’Administration publique. Ce, en vue de renforcer l’efficacité de l’Etat, a insisté le ministre Pascal Isumbisho.
Le numéro un de la Fonction publique a rappelé qu’ : " un regard sur l’histoire de l’Administration publique nous renseigne que plusieurs tentatives aux objectifs spécifiques de réformer celle-ci ont été initiées par les Gouvernements successifs, mais n’ont malheureusement pas produit des résultats escomptés. En effet, les maux dont souffre à ce jour notre Administration publique ont des racines profondes datant de plusieurs décennies. Une analyse poussée des causes d’échecs de ces tentatives a permis à mon ministère de mettre en évidence une cause majeure à savoir ; la non implication des fonctionnaires comme premiers acteurs et premiers bénéficiaires de la réforme ", a fait savoir Pascal Isumbisho.
A en croire Isumbisho, c’est le Gouvernement en place depuis 2012 qui a réalisé un diagnostic de l’AP, à l’issue duquel la Stratégie révisée de réforme et de l’Administration publique, a été élaborée. Cette dernière fait partie des axes majeurs pour lesquels la communication est une activité transversale et incontournable, vu le besoin d’intégrer les parties prenantes et de les consulter à chaque étape du processus. Il s’agit particulièrement de communiquer avec des représentants des institutions de la République, des syndicats, des organismes professionnels de l’Administration publique, les partenaires techniques et financiers, les usagers et les citoyens en général. La Stratégie révisée de la réforme et de la modernisation de l’Administration publique repose sur les options majeures notamment le renforcement du mécanisme de pilotage et de coordination de la réforme de l’AP par la création d’une structure de pilotage politique (CPMAP), la mise en place d’une structure de pilotage et de coordination technique de la mise en œuvre de la réforme de l’AP. COMMUNICATION A DOUBLE SENS
Après débats et adoption des travaux des commissions, les participants ont validé le plan de communication de la réforme de l’Administration publique. Pour le ministre, ce document permettra à la réforme d’assurer une communication à double sens. C’est-à-dire, du sommet à la base et de la base au sommet. " Ce plan devrait, en fin de compte, permettre une adhésion massive de toutes les parties prenantes et de booster les performances des fonctionnaires et agents publics, quelle que soit leur localisation, puisqu’il leur aura préalablement apporté une meilleure appréhension des objectifs de la réforme ", a indiqué le ministre Pascal Isumbisho.
Par ailleurs, la campagne de communication autour de la réforme de l’Administration publique tourne autour d’un ensemble coordonné d’activités à mener de manière intensive sur des périodes courtes allant de janvier 2016 à décembre 2018. Alfred LUKAMBIL
Selon le patron de la Fonction publique, quel que soit le secteur, l’Administration publique a pour mission d’appuyer la conception, la conduite de la mise en œuvre, le suivi-évaluation et le contrôle des politiques publiques. Aussi, conscient de cet impératif, il a indiqué que le Gouvernement congolais, a, dès son entrée en fonction, précisé que les objectifs prioritaires de son intervention dans le Programme d’Action du Gouvernement (PAG 2012-2016), consistent à poursuivre et à finaliser les réformes institutionnelles. Notamment l’Administration publique. Ce, en vue de renforcer l’efficacité de l’Etat, a insisté le ministre Pascal Isumbisho.
Le numéro un de la Fonction publique a rappelé qu’ : " un regard sur l’histoire de l’Administration publique nous renseigne que plusieurs tentatives aux objectifs spécifiques de réformer celle-ci ont été initiées par les Gouvernements successifs, mais n’ont malheureusement pas produit des résultats escomptés. En effet, les maux dont souffre à ce jour notre Administration publique ont des racines profondes datant de plusieurs décennies. Une analyse poussée des causes d’échecs de ces tentatives a permis à mon ministère de mettre en évidence une cause majeure à savoir ; la non implication des fonctionnaires comme premiers acteurs et premiers bénéficiaires de la réforme ", a fait savoir Pascal Isumbisho.
A en croire Isumbisho, c’est le Gouvernement en place depuis 2012 qui a réalisé un diagnostic de l’AP, à l’issue duquel la Stratégie révisée de réforme et de l’Administration publique, a été élaborée. Cette dernière fait partie des axes majeurs pour lesquels la communication est une activité transversale et incontournable, vu le besoin d’intégrer les parties prenantes et de les consulter à chaque étape du processus. Il s’agit particulièrement de communiquer avec des représentants des institutions de la République, des syndicats, des organismes professionnels de l’Administration publique, les partenaires techniques et financiers, les usagers et les citoyens en général. La Stratégie révisée de la réforme et de la modernisation de l’Administration publique repose sur les options majeures notamment le renforcement du mécanisme de pilotage et de coordination de la réforme de l’AP par la création d’une structure de pilotage politique (CPMAP), la mise en place d’une structure de pilotage et de coordination technique de la mise en œuvre de la réforme de l’AP. COMMUNICATION A DOUBLE SENS
Après débats et adoption des travaux des commissions, les participants ont validé le plan de communication de la réforme de l’Administration publique. Pour le ministre, ce document permettra à la réforme d’assurer une communication à double sens. C’est-à-dire, du sommet à la base et de la base au sommet. " Ce plan devrait, en fin de compte, permettre une adhésion massive de toutes les parties prenantes et de booster les performances des fonctionnaires et agents publics, quelle que soit leur localisation, puisqu’il leur aura préalablement apporté une meilleure appréhension des objectifs de la réforme ", a indiqué le ministre Pascal Isumbisho.
Par ailleurs, la campagne de communication autour de la réforme de l’Administration publique tourne autour d’un ensemble coordonné d’activités à mener de manière intensive sur des périodes courtes allant de janvier 2016 à décembre 2018. Alfred LUKAMBIL