Un deuxième footballeur sud-africain, membre de la sélection nationale, a été victime d’une attaque à main armée à Johannesburg, une semaine après la mort du capitaine de l’équipe sud-africaine dans des circonstances similaires, a-t-on appris de sources concordantes.
Sibusiso Vilakazi, milieu de terrain de l’équipe nationale des Bafana Bafana, dormait samedi chez ses parents dans le township de Soweto quand des voleurs ont fait irruption dans la maison, a rapporté mercredi la radio locale Eye Witness News.
Les cambrioleurs ont tenu la famille du joueur en joue et les ont dépouillés d’objets de valeur, selon le récit du joueur et de la police.
L’incident s’est produit peu après minuit samedi dernier, une semaine après que le capitaine de l’équipe nationale, le gardien de but Senzo Meyiwa, eut été tué dans ce que la police a qualifié de "cambriolage qui a horriblement mal tourné".
A Soweto, les hommes armés ont pénétré au domicile des parents de Vilakazi et demandé où il se trouvait pendant que le joueur dormait dans une pièce à l’arrière. "Ils savaient ce qu’ils voulaient. C’est moi qu’ils cherchaient", a déclaré le joueur agé de 24 ans qui est capitaine du club local des Bidvest Wits.
Les voleurs ont aussi réclamé aux parents les clés de sa voiture avant de s’enfuir avec des téléphones portables, un poste de télévision, les alliances et des vêtements des parents.
"Tout s’est passé pendant mon sommeil et je n’ai rien entendu", a raconté Vilakazi. "Imaginez ce qui aurait pu se passer si je m’étais réveillé et que j’étais venu" sur les lieux du vol, a dit le joueur qui a été nommé mardi dans l’équipe des Bafana Bafana qui affrontera le Soudan le 15 novembre et le Nigeria le 19.
Un porte-parole de la police, Kay Makhubele, a déclaré que des recherches avaient été lancées pour retrouver trois suspects.
Meyiwa, 27 ans, a été abattu la semaine dernière dans une autre banlieue de Johannesburg alors qu’il était venu diner avec sa petite amie, la chanteuse afro-pop Kelly Khumalo, chez la mère de celle-ci. Le drame a boulversé l’Afrique du Sud, un pays à la criminalité omniprésente. AFP