Annulation du sommet de Luanda sur la RDC: le Rwanda salue la décision angolaise

Mardi 13 janvier 2015 - 12:48

Pour l’Angola, la main est laissée à l’ONU, dont le Conseil de sécurité insiste sur l’option militaire contre les FDLR longtemps installés à l’Est du pays et où elles commettent les exactions!

Le sommet de Luanda sur la RD Congo, devant réunir les chefs d’Etat de la CIRGL (Conférence internationale sur la Région des Grands lacs) et de la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe), est annulé alors que les confirmations de la tenue ont été déjà faites par les organisateurs pour mi-janvier 2015.

Une annulation de la rencontre de Luanda saluée par le Rwanda, le premier Etat membre de CIRGL à réagir par le biais de sa ministre des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, à l’issue de l’annonce faite par collègue angolais des Affaires étrangères.

Et pourtant, le chef de l’Etat sud-africain, Jacob Djuma, en sa qualité du président en exercice de la SADC avait confirmé, lui aussi, il y a une semaine, l’organisation de la rencontre de Luanda qui devait confirmer l’option militaire contre les rebelles hutu rwandais des FDLR. L’Angola dit laisser la main à l’ONU.

Ainsi, la patronne de la diplomatie rwandaise s’est réjouie, selon des sources citant son compte twitter. Pour elle, « le président Dos Santos se soucie vraiment et comprend la valeur de la stabilité régionale ». Mais avant, la ministre des Affaires étrangères Mushikiwabo avait estimé, dans les colonnes du journal américain New Times, que le sommet de Luanda était une perte de temps et d’argent et qu’il fallait agir contre les FDLR.

Concernant toujours ce sommet, des sources ont aussi relevé que depuis Kigali, le chef de la Monusco (Mission des Nations Unies pour la stabilité du Congo), Martin Kobler, n’avait pas parlé d’une annulation mais plutôt d’une incertitude de la tenue de cette rencontre.

Aussi, la Monusco reste prête et que les opérations militaires contre les FDLR pourraient commencer dès le feu vert de Kinshasa.

Il sied également souligner que, le ministre angolais des Relations extérieures, Joaquim di Espirito, s’est justifié de la décision d’annulation dans la mesure où la décision d’engager une action militaire contre les FDLR a déjà été prise et qu’il ne reste maintenant qu’à mettre en œuvre la décision.

Par LKT