Le secteur privé vient de recevoir un coup de pouce de la part de la Banque africaine de développement (BAD). A travers la signature d’un accord de financement, la BAD octroie 53,5 millions Usd à la RDC pour appuyer le développement du secteur privé et créer des emplois.
La Banque africaine de développement (Bad) vient de voler au secours de la République démocratique du Congo, notamment dans le développe1ent du secteur privé, principalement en ce qui concerne la création d’emplois. Pour ce faire, la Bad et la RDC ont procédé l mercredi 5 août, à la signature d’un accord de financement pour un montant de 53,5 millions USD. La RDC y a été représentée par le ministère des Finances.
Dans un communiqué rendu public par les services du ministère des Finances, l’on annonce que cette enveloppe devra servir à «appuyer le développement du secteur privé et la création d’emplois ». Selon le document, la signature de ce nouvel accord de financement s’inscrit dans une série de projets en cours d’exécution. Ces projets sont en phase avec les objectifs visés par les réformes économiques entreprises au pays.
A en croire les experts, ces projets en plein exécution devront soutenir des efforts et actions relatifs au déploiement du réseau du guichet unique dans les provinces, la mise en place et l’opérationnalisation de l’unité centrale du partenariat public-privé, la préparation et l’adoption par le gouvernement de la stratégie nationale de développement de Petites et moyennes entreprises (PME).
Ces projets rendront possible, entre autres, la création de 9b00 emplois féminins ainsi que l’insertion de 10000 jeunes qui ne disposent pas d’expérience professionnelle.
Pour le représentant résidant de la Rad en.RDC, Sylvain Maliko, ce projet qui intéresse de nombreux secteurs d’intervention de la BAD vient compléter bien d’autres déjà engagés par cette institution financière africaine. Il n rappelé que la République démocratique du Congo est l’un des pays les plus peuplés d’Afrique subsaharienne, avec une population estimée à près de 70 millions d’habitants.
L’Agence française (le développement (AFD) affirme que l4extrême pauvreté concernerait plus de 70% de la population congolaise.
Malgré ses potentialités en termes de ressources, notamment naturelles (minerais, bois...), la RDC repose sur une économie d’importation. Les potentialités du pays sont telles que le soutien et l’accompagnement apportés au secteur privé est un enjeu déterminant pour son développement. Malgré le relatif retour de la paix et de la stabilité politique, les obstacles structurels à la croissance demeurent, en particulier en matière d’environnement des affaires et de développement des entreprises. Hormis ces difficultés, les entreprises sont confrontées à des obstacles d’une autre nature. Il s’agit du difficile accès au financement et de la pénurie de ressources humaines qualifiées.
Les experts estiment que l’accord signé entre la BAD et la RDC tombe à point nommé. « Il va apporter des solutions à la consolidation du climat des affaires ».
Pour le ministre des Finance, Henri Yav Mulang, ce projet invite un certain nombre de structures publiques et privées à une collaboration renforcée au bénéfice d’un objectif commun. Notamment celui de l’offre de plus d’opportunités aux jeunes actifs des secteurs productifs, pour une forte participation aux processus de création, de partage de croissance et de gain.
Par Olivier KAFORO