Le président de l’Assemblée nationale a déclaré, lors de la dernière séance plénière organisée dans la salle des Congrès du Palais du peuple, siège du parlement, que les postes vacants au bureau de cette chambre législative et le calendrier de l’élection de nouveaux responsables appelés à occuper ces postes seront connus ce lundi 4 octobre.
Aubin Minaku a fait cette déclaration quelques semaines après la démission de Charles Mwando Simba et Norbert Ezadri Eguma, respectivement de leurs fonctions de 1er vice-président et de rapporteur général du bureau de l’Assemblée nationale.
L’ancien 1er vice-président de la chambre basse du parlement de la République avait, au nom de son parti » Union nationale des démocrates fédéralistes du Congo » (UNADEF), apposé sa signature sur le mémorandum adressé par le Groupe des 7 au chef de l’Etat, en vue d’exiger le respect de la Constitution de 2006 en vigueur en RD Congo.
Pour sa part, l’ancien rapporteur général Norbert Ezadri Eguma a démissionné par solidarité avec l’autorité morale du » Mouvement social pour le renouveau » (MSR), Pierre Lumbi Okongo révoqué de son poste de conseiller spécialement de Joseph Kabila en matière de sécurité, pour avoir signé ledit mémorandum.
La démission de Charles Mwando Simba et Norbert Ezadri Eguma est intervenue quelques heures après une réunion du bureau politique de la Majorité présidentielle (MP) qui a estimé que le contenu du mémorandum sus-évoqué est de nature à exposer le président de la République à la vindicte du peuple.
Elysée Minembwe : le silence continue
Le bureau politique de la MP a ainsi invité les membres des partis signataires occupant des postes de responsabilité dans les institutions et services publics dans le cadre du quota réservé aux partis signataires, soit à désavouer publiquement ces partis, soit à démissionner de leurs postes de travail.
Jusqu’à ce jour, le mutisme dans lequel a plongé Elysée Minembwe, Questeur du bureau de l’Assemblée nationale, laisse perplexes les observateurs intéressés par les activités de la 2ème chambre législative.
Cette personnalité est membre de l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC) dont le président national Olivier Kamitatu, lui aussi signataire du mémorandum et ancien ministre du Plan et suivi de la mise en œuvre de la révolution de la modernité, a claqué la porte du gouvernement de la République dans les mêmes circonstances.
Par Marcel Tshishiku