Un calme précaire est revenu à la ville de Goma après une nuit d’intense bruit des bottes aux alentours de l’aéroport de Goma, dans la nuit du lundi 2 juin jusqu’au petit matin du mardi 3 juin. A la base, des groupes armés on tenté vaine¬ment de faire incursion à l’aéroport de Goma.
Deux morts ont été enregistrés. Une source nous in¬forme que, plus de dix personnes ont péri dans ces incidents. Six Gardes Ré¬publicaines et quelques ci¬viles, selon un habitant de la ville de Goma, joint par votre rédaction hier en fin d’après midi. Ici, la question que d’aucuns se posent, est comment ces insurgés ont pu pénétrer l’aéroport de Goma avec l’artillerie mili¬taire de la MONUSCO et des FARDC qui sont commis à la surveillance de ce site très stratégique plusieurs fois visité par des rebelles? D’autres analystes impliquent le pouvoir en place dans ce rififi politique. Pour eux, le pouvoir en place ne contrôle plus rien sur les frontières, aéroports et ainsi de suite. C’est ce pouvoir qui a montré son incapacité de conduire le pays. Les rebellions qui naissent au jour le jour dans l’Est du pays en dit tout, selon analyste. Un autre accuse le pouvoir d’être à l’origine de ces incidents du fait que le pou¬voir en dos au mur, tient à mettre tout le monde sur table en déclarant un Etat d’urgence. Cela dans la per¬spective de 2016 pour que toutes les forces vives se mettent autour d’une table pour discuter sur la situa¬tion du pays avec l’idée du dialogue que suggère Kabila pour un «Glissement con¬sensuel». XAVIER PEREZ