A travers les sanctions envisagées, le président de l’Assemblée nationale se joint à la société congolaise désireuse d’un bannissement radical des antivaleurs et de l’érection d’une nouvelle moralité publique. Face à cette réalité, a-t-il souligné, l’Hémicycle du Palais du peuple n’a d’autres choix que d’agir, mais alors d’agir vigoureusement pour accompagner la volonté collective tendant à asseoir un nouveau type de gouvernance en RD Congo voire une nouvelle citoyenneté.
" Si hier la conscientisation était la règle, cette fois-ci, elle devra s’accompagner de sanctions éventuelles, le tout se déroulant dans une approche empreinte de sérieux et de responsabilité", a souligné Aubin Minaku qui pense conduire autrement le contrôle parlementaire lors de la deuxième moitié de cette législature. Dans son adresse, le speaker de la Chambre s’est aussi tourné vers les députés. Aux élus, il a clairement démontré qu’accentuer le contrôle ne signifie pas nécessairement multiplier les initiatives. " Je demeure d’avis qu’un bon contrôle parlementaire est, sans doute, celui qui vise la qualité et non la quantité et qui débouche sur des conclusions concrètes et palpables ", n’a cessé de souligner Aubin Minaku.
A travers cette décision qui vise les sanctions à l’endroit des ministres et des responsables des services publics, le président de la Chambre tient à asseoir la bonne gouvernance dans la gestion de la res publica. La session ordinaire de septembre 2014 s’annonce donc décisive et pleine de surprises. Dorian KISIMBA