Banza Mukalay : «Après décembre 2016, il ne peut y avoir vacance de pouvoir»

Lundi 14 mars 2016 - 15:17

« Même si la présidentielle n‘est pas organisée, il n‘y aura pas de vacance de pouvoir». Foi de Banza Mukalay, président de l’UDCO.

« Après décembre 2016, il ne peut y avoir vacance de pouvoir ». Celui qui l’a affirmé, c’est bien Baudouin Banza Mukalay, président de l’Union pour le Développement du Congo, un parti de la Majorité présidentielle.

 

RISQUE ÉVIDENT

En séjour à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, Banza Mukalay estime que les élections risquent de ne pas avoir lieu comme cela a été prévu cette année. Dans le calendrier électoral publié l’année passée, la Commission électorale nationale indépendante avait notamment prévu d’organiser les élections présidentielle et législatives le 27 novembre 2016.

« A l’allure où vont les choses », a-t-il affirmé, les élections ne seront pas organisées à cause notamment de la révision du fichier électoral, de l’enregistrement de nouveaux majeurs e du problème financier.

 

Mais, « même si la présidentielle n ‘est pas organisée, il n’y aura pas de vacance de pouvoir », a déclaré le président national de l’UDCO samedi 12 mars à l’ouverture du congrès de son parti à Lubumbashi. Et d’expliciter : « Il n‘est un secret pour personne que le mandat du président Kabila se termine en décembre 2016. A l’allure où vont les choses, nous n ‘aurons pas organisé les élections telles que cela aurait dû être prévu. Pourquoi ? La Ceni (Commission électorale nationale indépendante) a déjà donné des raisons auxquelles nous adhérons. De même, après décembre, il ne peut y avoir, comme le disent certaines langues, vacance de pouvoir.», a-t-il souligné.

 

Pour Banza Mukalay dont le parti se trouve parmi les plus grandes formations politiques du pays, e président Kabila va rester au pouvoir jusqu’à l’élection du nouveau chef de l’Etat.

 

« NOUS SOMMES POUR LE DIALOGUE. »

Le président national de l’UDCO soutient la tenue du dialogue national pour, a-t-il dit, qu’un calendrier électoral consensuel soit établi. Dans son argumentaire, il estime que « refuser le dialogue, c’est avoir un schéma autre que celui de la paix. C’est chercher le désordre et le chaos ».

Par Marcel LUTETE