En RDC, les populations se rendent avec beaucoup d’engouement à la campagne de vaccination contre la fièvre jaune que les autorités congolaises et l'ONU ont lancée depuis le 16 août.
" La population a largement adhéré à cette action de vaccination. Il n’y a aucune résistance.
Santé
A Kisangani (Tshopo), le Centre de santé Mokili a soigné, à la première moitié d'août, 852 personnes souffrant de différentes pathologies oculaires.
Le médecin ophtalmologue et directeur de ce projet, docteur Dimanche Bassay a indiqué que sur les cas soignés, il y a 84 cataractes.
«Nous avons préconisé de consulter au moins mille malades et d’opérer cent cataractes. Nous avons eu 852 cas de consultation.
L’Ong internationale Médecins Sans Frontière/Suisse a soigné, en quatre mois, environ 82 000 personnes souffrant du paludisme dans les zones de santé de Pawa et de Boma-Mangbetu (Ituri).
Cette structure s’est retirée de cette contrée depuis samedi dernier après avoir noté la baisse significative des cas de paludisme.
«Nos équipes constatent une diminution significative de nombre de cas et nous pensons que le système de santé est capable d’assurer les soins de santé aux populations.
Intervenue suite à l’appel des autorités sanitaires pour répondre à une flambée de paludisme en mai 2016, MSF quitte le 20 août les zones de santé de Pawa et Boma-Mangbetu où l’urgence est passée. En trois mois, les équipes de l’organisation, en collaboration avec les équipes du ministère de la Santé ont pris en charge près de 82 000 personnes atteintes de paludisme dont une majorité d’enfants de moins de 5 ans.
Bruxelles/Kinshasa, 16 août. Médecins Sans Frontières (MSF) mobilise des ressources considérables pour soutenir les autorités congolaises dans leur campagne de vaccination de grande ampleur contre la fièvre jaune durant laquelle 10,5 millions de personnes seront vaccinées dans les dix prochains jours.
MSF organise le travail de 100 équipes de 16 personnes dans trois zones de santé de Kinshasa.
Si pendant un temps, ce vaccin peut immuniser les Kinois contre la maladie, il ne résout pas cependant, le problème de bord : l’absence d’hygiène environnementale dans la capitale.
Une campagne de vaccination contre la fièvre jaune a été lancée hier mercredi dans la ville de Kinshasa. Des équipes de vaccinateurs mobiles ont été déployées dans des sites aménagés à cet effet. Ainsi, pour une couverture maximale, ladite opération est organisée pendant un certain nombre de jours, au sein des institutions et entreprises de l’Etat.
La campagne de vaccination contre la fièvre jaune a débuté mardi 16 août à Kinshasa et dans d’autres zones du Kasaï, Kasaï-Central, du Lualaba, du Kwango et du Kongo-Central, des provinces frontalières à l’Angola.
Par souci de rétablir la vérité, le collectif du personnel congolais de l’Hôpital du cinquantenaire de Kinshasa réagit à l’article paru dans la publication n°5379 du journal Le Phare sous l’intitulé «Hôpital du cinquantenaire torpillé par une main noire ».
Dans votre article, vous avez affirmé haut et fort après enquête que les médecins et infirmiers œuvrant au sein de l’Hôpital du cinquantenaire de Kinshasa jouissent d’un barème salarial que leur envient leurs confrères et consœurs de plusieurs hôpitaux et cliniques du pays. Vos observateurs ne leur trouvant aucune raison de grever.
Le ministère de la Santé a officiellement lancé, hier mardi 16 août à Kinshasa, la campagne de vaccination préventive contre la fièvre jaune. Cette activité débutera aujourd’hui mercredi, pour se clôturer le 26 août prochain. La cible à atteindre est de 7 millions cinq cent quatre-vingts six milles quatre cent pour la ville province de Kinshasa, 213 100 personnes pour la province du Kongo Central, 701 261 personnes pour la province du Kwango, 273 039 pour le Kasaï Central, 907 649 pour la province du Kasaï et 793 546 pour la province du Lualaba.
La campagne de vaccination préventive contre la fièvre jaune dans 32 Zones de Santé (ZS) de Kinshasa et 15 ZS frontalières avec l’Angola notamment, le Lualaba, Kongo Central, Kwango, Kasaï et Kasaï Central était lancée hier. A partir d’aujourd’hui, 17 août 2016 jusqu’au 26 du même mois, la population de ces provinces dont l’âge minimum est de 9 mois, y compris les femmes enceintes, sont invités à se rendre dans les sites les plus proches pour se faire vacciner gratuitement.