Sécurité

La présence des miliciens burundais du Front National de la libération (FNL) est signalée dans le territoire d'Uvira au Sud-Kivu. La société civile locale qui alerte ce vendredi 24 juillet 2020, indique que ces miliciens commencent déjà à menacer la population dans les montagnes de la plaine de la Ruzizi.

Deux soldats congolais ont trouvé la mort le jeudi 23 juillet 2020, à Tongo, après une attaque d'hommes armés inconnus qui les ont visés. Tongo est un groupement de la chefferie de Bwisha en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Les sources locales indiquent que c'est vers 20h que les assaillants ont surpris ces militaires dans le village de Rushovu, au Sud-Ouest du territoire, avant d'ouvrir le feu sur eux. Pour réussir leur forfait, ces derniers ont d'abord brouillé la ligne électrique et plongé le village dans le noir.

Les ex-combattants du Mouvement du 23 Mars (M23), qui avaient réussi à prendre la ville de Goma en 2012, ont bel et bien refait surface dans la province du Nord-Kivu, mais cette fois en territoire de Rutshuru comme l'a alerté la société civile depuis le 21 juillet dernier.

Près de 20.000 militaires fictifs sont signalés dans l'Est de la République Démocratique du Congo. Les députés provinciaux du Sud-Kivu qui alertent sur cette situation, dans une déclaration rendue publique, lundi 20 juillet 2020, appellent à une vérification " urgente" des effectifs militaires.

Un éléphant en divagation autour du Parc National des Virunga a donné un coup de patte à une femme qui exerçait ses activités champêtres dans l’agglomération de Nyamilima, en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) ce mardi 21 juillet 2020.  La grande société civile congolaise, coordination territoriale de Rutshuru qui livre l’information à 7SUR7.CD, affirme que la femme a succombé de ses blessures vers 16 heures (heure locale), à l’hopital de Nyamilima. 

Une position militaire des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) a été attaquée à Binkenke, dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu ce mardi 21 juillet 2020. Le Baromètre Sécuritaire du Kivu (KST), attribue cette attaque aux rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23). Cette même source évoque la mort d'au moins 3 militaires FARDC et un blessé.

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), assurent avoir le contrôle total du village Pinga en territoire de Walikale au Nord-Kivu, où les affrontements entre les deux factions du groupe armé Nduma Defense Of Congo Rénové (NDC-R), ont fait près de 50 morts depuis le début de ce mois de juillet.

Des autorités coutumières « Bamis », de Fizi et Itombwe au Sud-Kivu décrètent deux jours de deuil à dater du mercredi 22 et jeudi 23 juillet 2020, sur toute l'étendue du territoire de Fizi et Itombwe en territoire de Mwenga en vue de pleurer les civils tués le jeudi 16 juillet dernier par des rebelles à Kipupu, chef-lieu du secteur d'Itombwe. Dans un message d'indignation parvenu à 7SUR7.CD, lundi 20 juillet 2020, ces autorités coutumières de Fizi et Itombwe déplorent « le massacre des innocents, y compris un chef coutumier ».

Une vingtaine de civils ont été interpellés tôt le matin de ce mardi 21 juillet 2020, au cours d'un couvre-feu organisé par les services de sécurité au quartier Wayene en ville de Butembo (Nord-Kivu). Les autorités indiquent que l'opération vise, d'une part, à dissuader tout réseau des criminels qui tenteraient de se reconstituer en cette période où Butembo connait une accalmie apparente.

Les députés provinciaux du Sud-Kivu évoquent un bilan de plus de 220 personnes civiles tuées par des groupes armés Ngumino et Twigwaneho la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 juillet 2020, dans le village de Kipupu, secteur d'Itombwe en territoire de Mwenga. Dans une déclaration rendue publique lundi 20 juillet, les 30 députés signataires condamnent ce massacre  et appellent le chef de l'État à matérialiser ses promesses de campagne  consistant à ramener la paix à l'Est de la RDC.