Le gouvernement r-dcongolais est entrain de renouer les contacts avec l’Union européenne dans le cadre de la construction des routes transfrontalières entre la RDC, le Rwanda, et le Burundi après l’indemnisation des 9 familles concernées par ce projet non loin de la frontière de Ruzizi I à Nguba, en commune d’Ibanda, a annoncé le Gouv du Sud-Kivu, Marcellin Cisambo.
«Répondre à l’exigüité économique du Rwanda»
L’Union européenne devrait financer les travaux de modernisation de la route de Ruzizi I jusqu’à l’essencerie Major Vangu. La RDC attend la passation du marché en rapport avec le nouvel appel d’offre de l’UE pour voir les tronçons routiers concernés par ce projet. En termes clairs, l’UE veut faire revivre la Cepgl, Communauté économique des pays de grands lacs, tombée en léthargie…et surclassée depuis par la CIRGL. L’on se rappelle en 2007, réagissant sur la question de la relance de la CEPGL, l’alors Commissaire européen à l’Aide au développement, Louis Michel, soutenait que «c’est pour répondre à l’exigüité économique du Rwanda».
Il sied notamment de se remémorer de cette proposition levée dans certaines chancelleries occidentales et réitérée par l’ancien président français Nicolas Sarkozy conviant la RDC à cogérer ses ressources naturelles des régions de l’Est (Kivu et Ituri) avec des Etats voisins. Toutefois nombre des projets mitoyens (RDC-Rwanda-Burundi) n’ont guère abouti. Il s’agit notamment d’une banque à 3 comme du temps de la colonisation. Autre projet, véritable serpent de mer, l’exploitation commune du gaz.
C’est depuis 2007 que la RDC et le Rwanda se sont convenu, après le flop du projet conjoint SOCIGAZ, d’entamer la première exploitation commune du gaz méthane du lac Kivu. En 2009, la Banque mondiale avait dû allouer USD 3millions au projet. Depuis plus rien. Sinon que le Rwanda a opté d’exploiter en solitaire le gaz. Alors que des voix s’élèvent contre la relance de la CEPGL , estimant que l’ex-Zaïre aura trop servi de vache laitière pour ses voisins.
POLD LEVI