Les volontaires chirurgiens orthopédiques et traumatologiques japonais ont remis des implants à leurs collègues congolais de la Société congolaise de chirurgie orthopédique et traumatologique, (SOCCOT). La cérémonie de remise s’est déroulée hier lundi le 11 juillet en présence du chargé d’affaires de la représentation nippone en RDC qui a indiqué que les chirurgiens congolais font face au manque d’équipements dans l’exercice de leur métier. Selon lui, plus d’équipements pourraient sauver plus de vies humaines précieuses du peuple congolais. Il est convaincu que ces équipements vont contribuer au renforcement de l’amitié entre les deux pays. Les hôpitaux bénéficiaires sont la Clinique Ngaliema, l’Hôpital général de référence provincial de Kinshasa, les Cliniques universitaires et l’hôpital central de la police.
C’est ce qui a poussé quatre services hospitaliers du Japon à faire un don d’implants chirurgicaux orthopédiques via l’ambassade de la RDC au Japon, a fait savoir Shuji Noguchi.
D’après lui, pour la pérennisation de ces implants, il est indispensable d’assurer une gestion équitable et appropriée. Cela, a-t-il poursuivi, pourrait à l’avenir aboutir à un autre don, voire à un échange actif de personnel médical entre la RDC et le Japon.
A cette occasion, a fait savoir le diplomate japonais, son gouvernement, hormis ce don, a mis l’accent sur l’amélioration du secteur de la santé. Le Japon envisage la réhabilitation de l’INRB. Au niveau communautaire, l’Empire du soleil levant est entrain de mettre en œuvre un projet d’implantation d’un centre d’hémodialyse à l’hôpital central de la Police nationale congolaise en collaboration avec le groupe TOKUSHUKAI. Shuji Noguchi a réaffirmé la volonté de son gouvernement à accompagner les efforts du peuple congolais pour l’amélioration de son environnement médical.
Le directeur Amérique, Asie et Océanie au ministère des Affaires étrangères a salué cette coopération agissante qui suit son parcours idéal. Pour Lokosu Nkuluva, dans l’avenir, il serait souhaitable de penser au transfert des compétences dans le secteur de médecine.
Pour sa part, le président de la SOCCOT Dr Mokassa loue ce geste qui inaugure une série d’autres activités. Il n’a pas manqué de rassurer son partenaire de la bonne utilisation de ces matériels combien importants pour la chirurgie orthopédique. Par voie de conscience, s’est-il exprimé, le rapport d’utilisation sera envoyé pour un bon suivi. Avant d’indiquer que la SOCCOT doit passer de l’étape de don à celle de l’auto-prise en charge avec l’organisation de plusieurs formations. Mathy MUSAU