COP 21: la RDC tient à la cagnotte de la communauté internationale

Mercredi 4 novembre 2015 - 13:06

C’est la raison de la campagne lancée par le nouveau ministre de l’Environnement, Conservation de la nature et Développement durable, pour expliquer la politique dans le cadre de la lutte contre le changement climatique!

Le ministre de l’Environnement, Conservation de la nature et Développement durable, Robert Bopolo, a lancé, hier mardi 03 novembre 2015 en la salle de conférence du Jardin Botanique de Kinshasa, la campagne de formation du public sur la participation de la RD Congo au sommet de la COP 21 (Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations-Unies sur le réchauffement climatique) prévue à Paris, en France, du 30 novembre au 10 décembre 2015.

L’occasion a été donnée au ministre Bopolo de révéler les points de négociation des intérêts de la RD Congo au cours de ce sommet international dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. C’est l’objectif même de la campagne qui va se poursuivre à travers le pays.

Le ministre de l’Environnement, Conservation de la nature et Développement durable a donc confirmé la participation du pays aux travaux de Paris qui visent la signature d’un « Accord universel des nations à participer à la réduction des gaz à effet de serre ».

C’est ainsi que la RD Congo, qui dispose de la plus grande réserve du Bassin Congo, avait pris l’engagement de réduire à 17% la production de ces gaz à effet de serre dans les secteurs de l’agriculture, de la forêt et de l’énergie.

Cela pendant la période de 2020 à 2030. Entre-temps, la RD Congo, à travers son gouvernement, tient à la cagnotte promise par la communauté internationale en sa faveur dans le cadre justement de la lutte contre le réchauffement climatique car ce pays possède une réserve de biodiversité très importante.

La RDC a besoin d’une cagnotte importante estimée à plusieurs milliards de dollars américains pour mener à bien une meilleure politique nationale de lutte contre le changement climatique.

Pour rappel, les nations signataires de la Convention des Nations-Unies sur le réchauffement climatique sont au nombre de 196 et signeront à l’issue des travaux de Paris un Accord qui leur permettra chacun de procéder à la réduction des gaz à effet de serre.

Par Lucien Kazadi T