Respectivement nouveaux président et vice-président de la CENI
Les députés nationaux ont entériné, lundi 9 novembre, la désignation des 2 nouveaux membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), en remplacement de l’abbé Apollinaire Malu Malu et André Mpungwe Songo, respectivement président et vice-président démissionnaires de cette institution d’appui à la démocratie.
Les élus nationaux ont pris cette décision au cours d’une séance plénière de l’Assemblée nationale, organisée dans la salle des Congrès du Palais du peuple, siège du parlement de la République.
Ils ont, pour ce faire, auditionné les curricula vitae (CV) d’heureux promus, tels que lus par le rapporteur de la représentation nationale.
Ensuite, à travers son président Aubin Minaku, le bureau de la chambre basse a présenté, à l’assemblée plénière, Corneille Nangaa, comme nouveau président de la CENI, et Norbert Basengezi, comme nouveau vice-président.
Enfin, l’assemblée plénière a adopté le projet de résolution de l’entérinement signé, à cet effet, par le président de la 2ème chambre législative.
L’investiture attendue
Toutes ces 3 étapes de l’entérinement se sont déroulées dans une salle des Congrès marquée par des applaudissements et cris de joie des proches d’heureux promus.
Pour sa part, Aubin Minaku a dû appeler l’assistance à respecter le règlement intérieur de sa chambre législative, qui interdit aux tierces personnes de poser ce genre de geste lors d’une séance plénière.
A titre de rappel, l’abbé Apollinaire Malu Malu a démissionné de ses fonctions de président de la CENI pour des raisons de santé.
Selon certaines indiscrétions, André Mpungwe Songo aurait été poussé à démissionner par sa famille politique » Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie » (PPRD), pour avoir déclaré que le gouvernement de la République ne met pas à la disposition de la CENI les moyens financiers indispensables à la préparation et à l’organisation des échéances électorales.
Le président de l’Assemblée nationale a indiqué que les élus du peuple se sont ainsi acquittés de leur part de responsabilité et que l’ordonnance du président de la République est attendue pour l’investiture de ces heureux promus.
Par Marcel Tshishiku