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Réunis autour du Gouverneur Mbadu chez le patriarche Kiakwama, les notables du Kongo central proposent des forums provinciaux pour déboucher sur un rassemblement national
* Pour ce faire, chaque province déléguera cinq représentants dont, en plus du gouverneur, un de la Majorité, un de l’opposition et deux de la Société civile. Dans la grisaille qui est souvent le lot de notre histoire aussi tortueuse qu’escarpée, l’éclaircie vient du Kongo central. On a, hélas, trop tendance à l’oublier. Un coup d’œil dans le rétroviseur et l’antidote à cette amnésie collective est vite trouvée. Kimpa Vita, Simon Kimbangu, le trio de l’Abako -Kasa-Vubu, Kanza et Nzenza - . Ces noms charrient le combat héroïque que les filles et fils bakongo ont mené à travers l’histoire pour la dignité, la libération, l’émancipation, bref l’indépendance non du seul peuple kongo, mais de tous les Congolais. Car, pour certains comme Kimpa Vita et Simon Kimbangu, leur lutte avait une portée panafricaine, voire au-delà. Voilà que le 2 juillet, date anniversaire de la naissance de celle que les Ne- Kongo appellent respectueusement " Dona Béatrice ", une autre éclaircie traverse la grisaille rd congolaise faite de flottement sur le front du Dialogue.
Cette idée lumineuse jaillit d’une rencontre de famille sur les terres ngungoises du patriarche Kiakwama Kia Kiziki. Pour tordre le cou à cette Arlésienne que semble devenir de plus en plus le Dialogue, les notables Kongo sortent de leur sagesse légendaire une formule aussi authentique que pratique. Loin des postures politiciennes. A savoir que chaque province organise une espèce de dialogue et qu’au finish envoie cinq délégués dont un représentant de la Majorité, un autre de l’opposition et deux délégués de la Société civile.
Dans son discours, le Gouverneur Jacques Mbadu au détour d’une phrase, évoque avec bonheur cette suggestion qui a le mérite de remettre le sort de la RDC entre les mains des Congolais du cru. Ce pays profond dont tout le monde se réclame matin, midi et soir. Ce pays réel qui, une fois réuni, peut parler le langage de vraies gens par rapport à leurs attentes. Pour sûr, les Ne-Kongo ont une fois de plus répondu au rendez-vous de l’Histoire.
Pour faire rayonner le ciel assombri par l’incertitude ambiante, toutes les grandes figures du Kongo central se sont retrouvés chez l’un de leurs. Des opposants de premier plan comme le maître des céans l’élu de Mbanza-Ngungu Gilbert Kiakwama, ses collègues députés Fabrice Puela, César Lubamba (MSR/G7), Anatole Matusila (ABAKO), Nzau Vola (UDPS) et le sénateur MLC Siluvangi. Côté Majorité, du très lourd également. Autour du gouverneur Jacques Mbadu, les députés Mbatshi Mbatshia, Robert Mbwinga ; les sénateurs Muaka Mbele et Kongo ainsi que le Vice-premier ministre honoraire Daniel Mukoko et la vice-gouverneur honoraire du Kongo central, Madeleine Mienze. Tout ce beau monde s’est opportunément rappelé la date de naissance de Kimpa Vita . Pas seulement. Pour cette province qui rime avec l’indépendance -le kimpwanza- le 2 juillet renvoie naturellement à l’événement survenu deux plus tôt. D’où la commémoration du 30 juin. Et ce n’est pas tout. Ces retrouvailles familiales intervenant quelques semaines après l’élection d’un fils Ne-Kongo à la deuxième vice-présidence du bureau de la Chambre, quelques gouttes de " vin de palme " ont été versées par terre pour bénir l’heureux élu qu’est Rémy Massamba. Signe que dans les grands enjeux, les filles et fils du Kongo central savent taire leurs différences et différends partisans, l’élection de…l’élu UDPS du Mont-Amba s’est faite à l’unanimité des députés Ne-Kongo.José NAWEJ Une idée susceptible de séduire les autres provinces
Evoquée dans le discours du gouverneur Jacques Mbadu, chargé de réunir ce groupe régulièrement et convaincu que la somme des intérêts des provinces fera l’intérêt national, cette idée peut faire du chemin et être reprise dans toutes les 26 provinces qui désigneraient, chacune, 5 délégués (1 pour le compte de l’Opposition, 1 pour la Majorité et 2 Société civile) pour mettre en place des comités préparatoires présidés par le gouverneur. Quitte à désigner au finish des délégués au dialogue proprement dit au niveau national.
Une proposition qui rencontre un certain écho, notamment dans les états-majors politiques et des groupes de la Société civile. Un scénario qui ne devrait pas laisser le Président Kabila indifférent. Reste à voir comment le matérialiser. ALLOCUTION DU GOUVERNEUR DE PROVINCE A L’OCCASION DE LA RENCONTRE DE MBANZA-NGUNGU
C’est un honneur et un grand privilège pour nous et pour toute la Province de nous adresser, en ce jour, à toute la communauté Ne Kongo représentee en ce lieu.
Mais avant toute chose, permettez-nous de nous acquitter d’un devoir sacré :
Primo, Celui de vous prier de garder une pensée pieuse en faveur de notre ami, frère, collègue de classe et de promotion, le Député National et Ministre Honoraire du Budget, Justin Mananga ma Pholo qui nous a quitté ce 01 juillet 2016 à 10h00’ à Kinshasa.
Que son âme repose en paix.
Que sa famille soit réconfortée et consolée ! (Merci de vous lever et de garder unede silence).
Secundo, Celui de rendre grâce à Dieu Tout Puissant, Maître des temps et des circonstances, qui dans son amour infini, comble de bienfaits ceux qui l’implorent, au-delà de leurs mérites et de leurs désirs, et qui nous renouvelle chaque jour ses bénédictions et nous fait grâce aujourd’hui du souffle de vie ;
tertio, Celui d’exprimer nos hommages les plus déférents à Excellence Monsieur le Président de la République Chef de l’Etat, Joseph KABILA KABANGE qui a créé les conditions favorables à a paix dans notre pays en général et dans notre province en particulier.
Quarto, celui de souhaiter une chaleureuse et cordiale bienvenue à tous les frères et sœurs invités dans cette ville Historique de Mbanza-Ngungu.
Et Quinto, enfin, celui de remercier le Président du caucus des Députés Nationaux du KongoCentral, l’Honorable César Lubamba Ngimbi, Initiateur et Organisateur de cette rencontre.
Très Chers Frères et Sœurs,
Nous voici réunis dans ce cadre que nous offre gracieusement le Patriarche Gilbert KIAKWAMA KIAKIZIKI, figure bien connue tant sur le plan Provincial, National qu’international.
Oui, très Chers Frères et Sœurs,
Gilbert KIAKWAMA KIA KIZIKI est une valeur sûre, c’est une fierté provinciale, nationale et internationale. Se réunir chez lui, c’est reconnaître ses mérites et les mettre en valeur pour la postérité.
Merci à l’Honorable Patriarche Gilbert KIAKWAMA KIAKIZIKI pour Votre esprit d’abnégation de patriotisme et de nationalisme et d’avoir accepté de recevoir vos Sœurs et frères chez vous. Le peuple Ne Kongo vous en sait gré. Très Chers Frères et Sœurs,
S’agissant de Kimpa Vita, brûlée vive, le Samedi 2 juillet I706 et dont nous commémorons la disparition ce jour, elle a lutté :
1. Contre la traite négrière qui sévissait au sein du Royaume Kongo ;
2. Contre le Colonialisme portugais qui voulait la désintégration du Royaume Kongo ;
3. Et pour la Sauvegarde des valeurs culturelles et traditionnelles ne kongo.
En effet, Kimpa Vita est un symbole de la lutte pour la défense de nos valeurs traditionnelles.
Kimpa Vita a prêché la formation d’une société fondée sur l’amour et le respect mutuel. Elle est donc un modèle pour les générations présentes et à venir.
C’est ici pour nous l’occasion de remercier une fois de plus le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, d’avoir immortalisé la mémoire de cette vaillante et digne fille Ne Kongo, Kimpa Vita.
Grâce à cet acte, 310 ans après, tous les mages sauront que dans cette terre africaine du Congo, a vécu une jeune Fille Ne Kongo, qui a incarné et défendu des valeurs qui inspirent admirations, et respects. Très Chers frères et Sœurs,
En ce qui Concerne la commémoration du 56èmeanniversaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo obtenue le 30 juin 1960, si les Hauts Cadres et Cadres Ne Kongo que nous sommes, ne nous levons pas comme un seul homme, pour vulgariser aux yeux du monde, le rôle joué par les Pères Fondateurs de l’indépendance de ce pays que sont des fils et filles ne Kongo et Leaders de I’ABAKO, ainsi que les actions héroïques qu’ils ont eues à poser pour l’émancipation de ce pays, vu la falsification de l’histoire nationale, personne d’autre ne le fera à notre place.
Car, même les écrits scientifiques de grands Historiens et Politologues des professeurs Nday Well et Benoît Verhaegen sont dénaturés à dessein.
En effet, aujourd’hui, très peu de Congolais savent ce que les Ne Kongo ainsi que les Leaders de I’ABAKO ont enduré pour l’accession de notre pays à la Souveraineté Nationale et Internationale.
Aujourd’hui, très peu de Congolais savent que pour arracher l’indépendance de ce pays, les Ne Kongo ainsi que les Leaders de I’ABAKO n’avaient pas fait de rébellion.
Aujourd’hui très peu des Congolais savent que les Ne Kongo ainsi que les Leaders de l’ABAKO avaient revendiqué l’indépendance non pour le Kongo Central, indépendance que les belges étaient prêts à leur octroyer sur un plateau d’or, mais pour l’ensemble de la République Démocratique du Congo parce qu’ils étaient des nationalistes.
Aujourd’hui, qui se souvient encore que pendant les évènements du 04 janvier 1959, plusieurs milliers de Bakongos avaient perdu la vie.
Aujourd’hui, qui sait qu’après ces évènements, les belges avaient proposé aux principaux Leaders de I’ABAKO, des avantages politiques, financiers et économiques que ceux-ci avaient déclinés au profit de l’intérêt supérieur du pays.
Le 30 juin 1960, à l’accession du pays à l’indépendance, les Leaders ne Kongo, pères Fondateurs de l’indépendance, ont légué à la Nation
Congolaise, un " Hymne National ", " le Débout Congolais ", véritable Projet de Société pour toutes les générations présentes et futures.
En effet, dans notre Hymne National, les Leaders ne Kongo, Pères Fondateurs de l’indépendance ont voulu d’un Congo toujours grand, non seulement en superficie et en démographie mais aussi en développement. D’OU L’EXPRESSION DE BATIR UN PAYS PLUS BEAU QU’AVANT. Ensuite, ils ont voulu vivre sans cesse dans la paix pour le bien et le bonheur de la postérité. C’est-à-dire pour le bien et Ie bonheur de toutes les générations présentes et à venir.
C’est pourquoi, ils ont accepté de mourir le 04 janvier I959, d’être arrêtés et de souffrir pour le bien et le bonheur de tous les congolais passés, présents et futurs.
Voilà le Projet de Société que les Hauts Cadres et Cadres Ne Kongo doivent soutenir et défendre.
Voilà l’héritage reçu des Leaders Ne Kongo, Pères Fondateurs de l’indépendance de ce pays," DON BENI DE DIEU" que les Hauts Cadres et Cadres Ne Kongo doivent assumer pour que les Congolais soient contents dans ce pays.
Voilà l’héritage que nous avons tous reçu des Pères Fondateurs de l’indépendance et qui demande, 56 ans après, une reddition des comptes à la veille des enjeux électoraux. Très Chers frères et soeurs,
A ce stade, une question se pose :
Nous Hauts Cadres et Cadres Ne Kongo, sommes-nous conscients de nos responsabilités historiques et spirituelles dans le devenir de la République Démocratique du Congo ?
La responsabilité historique tient à notre implication dans le combat pour la réalisation du Projet de Société contenu dans Notre Hymne National, nous légué par nos Pères Fondateurs.
Tandis que la responsabilité spirituelle provient du fait d’avoir donné à ce pays le nom Kongo, un nom chargé de sens, de valeurs et d’histoire.
C’est à nous à insuffler à la République Démocratique du Congo Cette Ame et Cette Identité de Grand Pays. Très Chers frères et soeurs,
Comment être digne héritier d’une si lourde mission, si nous ne développons pas de valeurs de Grands Hommes d’Etat qu’ont incarné nos aînés Ne Kongo, Pères Fondateurs de la Nation Congolaise ?
Depuis le lendemain de l’accession de notre pays à l’indépendance, une grande faiblesse empêche aux Ne Kongo de réaliser davantage le bien pour Notre Pays en général et Notre Province en particulier.
Il s’agit : Des trahisons, des haines, des jalousies, des mésententes, des suspicions, des mensonges, des diffamations, des calomnies, des dénigrements, des intrigues et autres antivaleurs qui minent la confiance mutuelle.
Des Frères et Soeurs Ne Kongo de la même Province, de la même Ville, de la même Commune du même Secteur, du même Territoire du même Groupement, du même Village, Voire de la même Famille, s’empoignent s’entredéchirent et s’affaiblissent mutuellement.
Beaucoup d’entre nous ont remporté des victoires individuelles.
Mais celles-ci, même additionnées ne font jamais la grandeur de notre Province.
Nous devons apprendre à jouer en équipe et collectif pour les défis supérieurs et l’intérêt supérieur de notre Province.
La réputation des Ne Kongo est à ce jour, très étriquée. Beaucoup disent de nous que nous ne nous entendons pas. Et Dieu sait, combien de personnes brillantes et talentueuses la Province compte. Imaginons ce que la Province et le Pays gagneraient si nous mettions de côté tous ces défauts qui nous réduisent !
C’est possible, car Nos Pères ont su le faire durant certaines batailles. Même quand ¡I s’est agi de faire libérer Lumumba de la Prison alors qu’il n’était pas Mukongo.
II faut le vouloir et s’engager à un changement qui permet de voir en un frère ou en une soeur Ne Kongo un maillon d’une chaîne de développement et de progrès comme toi-même. L’affaiblir, c’est s’affaiblir soi-même.
Très Chers frères et soeurs,
Nous aimerions souligner avec force que les Ne Kongo, Pères Fondateurs de l’indépendance n’étaient pas de grands Universitaires, mais le peuple avait adhéré à leurs idées, si bien que l’indépendance de toute la République Démocratique du Congo avait été obtenue par leur lutte, en union de cœur et d’esprit.
56 ans après l’indépendance, essayons d’en prendre conscience pour un changement qui passe par nous tous, pour léguer une histoire positive à la postérité.
C’est ici pour nous l’occasion de féliciter et de remercier une fois de plus tous les Députés Nationaux Ne Kongo de s’être levé comme un seul homme, avec la bénédiction de Son Excellence Monsieur le Président de la République Joseph Kabila Kabange, Chef de l’Etat à qui nous exprimons nos hommages les plus déférents, pour porter au perchoir de la deuxième Vice-Présidence de l’Assemblée Nationale, Notre Frère Rémy Massamba que nous vous prions d’ovationner.
Honorables Députés Nationaux, daignez recevoir ici nos très sincères félicitations et remerciements.
Pour terminer, très chers Frères et soeurs,
Nous profitons de cette opportunité pour appeler de manière pathétique les Ne Kongo à l’entente, à l’unité et à la Solidarité, conformément au dicton populaire de notre terroir qui dit, nous citons : " MIKA MIA MBUA, LEKILA KUMOSI, VUMBUKILA KUMOSI ".
Quant à nous, nous sommes très ouverts et prenons l’engagement solennel de dialoguer avec tous nos frères et soeurs qui exprimeraient des divergences de vue ou des malentendus ou encore des incompréhensions dans nos relations.
Nous sommes prêts à les recevoir, à parler et à aplanir tous les malentendus, pour l’intérêt supérieur de notre Province.
Que vive la Province du Kongo Central !
Nous vous remercions.
* Pour ce faire, chaque province déléguera cinq représentants dont, en plus du gouverneur, un de la Majorité, un de l’opposition et deux de la Société civile. Dans la grisaille qui est souvent le lot de notre histoire aussi tortueuse qu’escarpée, l’éclaircie vient du Kongo central. On a, hélas, trop tendance à l’oublier. Un coup d’œil dans le rétroviseur et l’antidote à cette amnésie collective est vite trouvée. Kimpa Vita, Simon Kimbangu, le trio de l’Abako -Kasa-Vubu, Kanza et Nzenza - . Ces noms charrient le combat héroïque que les filles et fils bakongo ont mené à travers l’histoire pour la dignité, la libération, l’émancipation, bref l’indépendance non du seul peuple kongo, mais de tous les Congolais. Car, pour certains comme Kimpa Vita et Simon Kimbangu, leur lutte avait une portée panafricaine, voire au-delà. Voilà que le 2 juillet, date anniversaire de la naissance de celle que les Ne- Kongo appellent respectueusement " Dona Béatrice ", une autre éclaircie traverse la grisaille rd congolaise faite de flottement sur le front du Dialogue.
Cette idée lumineuse jaillit d’une rencontre de famille sur les terres ngungoises du patriarche Kiakwama Kia Kiziki. Pour tordre le cou à cette Arlésienne que semble devenir de plus en plus le Dialogue, les notables Kongo sortent de leur sagesse légendaire une formule aussi authentique que pratique. Loin des postures politiciennes. A savoir que chaque province organise une espèce de dialogue et qu’au finish envoie cinq délégués dont un représentant de la Majorité, un autre de l’opposition et deux délégués de la Société civile.
Dans son discours, le Gouverneur Jacques Mbadu au détour d’une phrase, évoque avec bonheur cette suggestion qui a le mérite de remettre le sort de la RDC entre les mains des Congolais du cru. Ce pays profond dont tout le monde se réclame matin, midi et soir. Ce pays réel qui, une fois réuni, peut parler le langage de vraies gens par rapport à leurs attentes. Pour sûr, les Ne-Kongo ont une fois de plus répondu au rendez-vous de l’Histoire.
Pour faire rayonner le ciel assombri par l’incertitude ambiante, toutes les grandes figures du Kongo central se sont retrouvés chez l’un de leurs. Des opposants de premier plan comme le maître des céans l’élu de Mbanza-Ngungu Gilbert Kiakwama, ses collègues députés Fabrice Puela, César Lubamba (MSR/G7), Anatole Matusila (ABAKO), Nzau Vola (UDPS) et le sénateur MLC Siluvangi. Côté Majorité, du très lourd également. Autour du gouverneur Jacques Mbadu, les députés Mbatshi Mbatshia, Robert Mbwinga ; les sénateurs Muaka Mbele et Kongo ainsi que le Vice-premier ministre honoraire Daniel Mukoko et la vice-gouverneur honoraire du Kongo central, Madeleine Mienze. Tout ce beau monde s’est opportunément rappelé la date de naissance de Kimpa Vita . Pas seulement. Pour cette province qui rime avec l’indépendance -le kimpwanza- le 2 juillet renvoie naturellement à l’événement survenu deux plus tôt. D’où la commémoration du 30 juin. Et ce n’est pas tout. Ces retrouvailles familiales intervenant quelques semaines après l’élection d’un fils Ne-Kongo à la deuxième vice-présidence du bureau de la Chambre, quelques gouttes de " vin de palme " ont été versées par terre pour bénir l’heureux élu qu’est Rémy Massamba. Signe que dans les grands enjeux, les filles et fils du Kongo central savent taire leurs différences et différends partisans, l’élection de…l’élu UDPS du Mont-Amba s’est faite à l’unanimité des députés Ne-Kongo.José NAWEJ Une idée susceptible de séduire les autres provinces
Evoquée dans le discours du gouverneur Jacques Mbadu, chargé de réunir ce groupe régulièrement et convaincu que la somme des intérêts des provinces fera l’intérêt national, cette idée peut faire du chemin et être reprise dans toutes les 26 provinces qui désigneraient, chacune, 5 délégués (1 pour le compte de l’Opposition, 1 pour la Majorité et 2 Société civile) pour mettre en place des comités préparatoires présidés par le gouverneur. Quitte à désigner au finish des délégués au dialogue proprement dit au niveau national.
Une proposition qui rencontre un certain écho, notamment dans les états-majors politiques et des groupes de la Société civile. Un scénario qui ne devrait pas laisser le Président Kabila indifférent. Reste à voir comment le matérialiser. ALLOCUTION DU GOUVERNEUR DE PROVINCE A L’OCCASION DE LA RENCONTRE DE MBANZA-NGUNGU
C’est un honneur et un grand privilège pour nous et pour toute la Province de nous adresser, en ce jour, à toute la communauté Ne Kongo représentee en ce lieu.
Mais avant toute chose, permettez-nous de nous acquitter d’un devoir sacré :
Que son âme repose en paix.
Que sa famille soit réconfortée et consolée ! (Merci de vous lever et de garder unede silence).
Nous voici réunis dans ce cadre que nous offre gracieusement le Patriarche Gilbert KIAKWAMA KIAKIZIKI, figure bien connue tant sur le plan Provincial, National qu’international.
Oui, très Chers Frères et Sœurs,
Gilbert KIAKWAMA KIA KIZIKI est une valeur sûre, c’est une fierté provinciale, nationale et internationale. Se réunir chez lui, c’est reconnaître ses mérites et les mettre en valeur pour la postérité.
Merci à l’Honorable Patriarche Gilbert KIAKWAMA KIAKIZIKI pour Votre esprit d’abnégation de patriotisme et de nationalisme et d’avoir accepté de recevoir vos Sœurs et frères chez vous. Le peuple Ne Kongo vous en sait gré. Très Chers Frères et Sœurs,
S’agissant de Kimpa Vita, brûlée vive, le Samedi 2 juillet I706 et dont nous commémorons la disparition ce jour, elle a lutté :
1. Contre la traite négrière qui sévissait au sein du Royaume Kongo ;
2. Contre le Colonialisme portugais qui voulait la désintégration du Royaume Kongo ;
3. Et pour la Sauvegarde des valeurs culturelles et traditionnelles ne kongo.
En effet, Kimpa Vita est un symbole de la lutte pour la défense de nos valeurs traditionnelles.
Kimpa Vita a prêché la formation d’une société fondée sur l’amour et le respect mutuel. Elle est donc un modèle pour les générations présentes et à venir.
C’est ici pour nous l’occasion de remercier une fois de plus le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, d’avoir immortalisé la mémoire de cette vaillante et digne fille Ne Kongo, Kimpa Vita.
Grâce à cet acte, 310 ans après, tous les mages sauront que dans cette terre africaine du Congo, a vécu une jeune Fille Ne Kongo, qui a incarné et défendu des valeurs qui inspirent admirations, et respects. Très Chers frères et Sœurs,
En ce qui Concerne la commémoration du 56èmeanniversaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo obtenue le 30 juin 1960, si les Hauts Cadres et Cadres Ne Kongo que nous sommes, ne nous levons pas comme un seul homme, pour vulgariser aux yeux du monde, le rôle joué par les Pères Fondateurs de l’indépendance de ce pays que sont des fils et filles ne Kongo et Leaders de I’ABAKO, ainsi que les actions héroïques qu’ils ont eues à poser pour l’émancipation de ce pays, vu la falsification de l’histoire nationale, personne d’autre ne le fera à notre place.
Car, même les écrits scientifiques de grands Historiens et Politologues des professeurs Nday Well et Benoît Verhaegen sont dénaturés à dessein.
En effet, aujourd’hui, très peu de Congolais savent ce que les Ne Kongo ainsi que les Leaders de I’ABAKO ont enduré pour l’accession de notre pays à la Souveraineté Nationale et Internationale.
Aujourd’hui, très peu de Congolais savent que pour arracher l’indépendance de ce pays, les Ne Kongo ainsi que les Leaders de I’ABAKO n’avaient pas fait de rébellion.
Aujourd’hui très peu des Congolais savent que les Ne Kongo ainsi que les Leaders de l’ABAKO avaient revendiqué l’indépendance non pour le Kongo Central, indépendance que les belges étaient prêts à leur octroyer sur un plateau d’or, mais pour l’ensemble de la République Démocratique du Congo parce qu’ils étaient des nationalistes.
Aujourd’hui, qui se souvient encore que pendant les évènements du 04 janvier 1959, plusieurs milliers de Bakongos avaient perdu la vie.
Aujourd’hui, qui sait qu’après ces évènements, les belges avaient proposé aux principaux Leaders de I’ABAKO, des avantages politiques, financiers et économiques que ceux-ci avaient déclinés au profit de l’intérêt supérieur du pays.
Le 30 juin 1960, à l’accession du pays à l’indépendance, les Leaders ne Kongo, pères Fondateurs de l’indépendance, ont légué à la Nation
Congolaise, un " Hymne National ", " le Débout Congolais ", véritable Projet de Société pour toutes les générations présentes et futures.
En effet, dans notre Hymne National, les Leaders ne Kongo, Pères Fondateurs de l’indépendance ont voulu d’un Congo toujours grand, non seulement en superficie et en démographie mais aussi en développement. D’OU L’EXPRESSION DE BATIR UN PAYS PLUS BEAU QU’AVANT. Ensuite, ils ont voulu vivre sans cesse dans la paix pour le bien et le bonheur de la postérité. C’est-à-dire pour le bien et Ie bonheur de toutes les générations présentes et à venir.
C’est pourquoi, ils ont accepté de mourir le 04 janvier I959, d’être arrêtés et de souffrir pour le bien et le bonheur de tous les congolais passés, présents et futurs.
Voilà le Projet de Société que les Hauts Cadres et Cadres Ne Kongo doivent soutenir et défendre.
Voilà l’héritage reçu des Leaders Ne Kongo, Pères Fondateurs de l’indépendance de ce pays," DON BENI DE DIEU" que les Hauts Cadres et Cadres Ne Kongo doivent assumer pour que les Congolais soient contents dans ce pays.
Voilà l’héritage que nous avons tous reçu des Pères Fondateurs de l’indépendance et qui demande, 56 ans après, une reddition des comptes à la veille des enjeux électoraux. Très Chers frères et soeurs,
A ce stade, une question se pose :
Nous Hauts Cadres et Cadres Ne Kongo, sommes-nous conscients de nos responsabilités historiques et spirituelles dans le devenir de la République Démocratique du Congo ?
La responsabilité historique tient à notre implication dans le combat pour la réalisation du Projet de Société contenu dans Notre Hymne National, nous légué par nos Pères Fondateurs.
Tandis que la responsabilité spirituelle provient du fait d’avoir donné à ce pays le nom Kongo, un nom chargé de sens, de valeurs et d’histoire.
C’est à nous à insuffler à la République Démocratique du Congo Cette Ame et Cette Identité de Grand Pays. Très Chers frères et soeurs,
Comment être digne héritier d’une si lourde mission, si nous ne développons pas de valeurs de Grands Hommes d’Etat qu’ont incarné nos aînés Ne Kongo, Pères Fondateurs de la Nation Congolaise ?
Depuis le lendemain de l’accession de notre pays à l’indépendance, une grande faiblesse empêche aux Ne Kongo de réaliser davantage le bien pour Notre Pays en général et Notre Province en particulier.
Il s’agit : Des trahisons, des haines, des jalousies, des mésententes, des suspicions, des mensonges, des diffamations, des calomnies, des dénigrements, des intrigues et autres antivaleurs qui minent la confiance mutuelle.
Des Frères et Soeurs Ne Kongo de la même Province, de la même Ville, de la même Commune du même Secteur, du même Territoire du même Groupement, du même Village, Voire de la même Famille, s’empoignent s’entredéchirent et s’affaiblissent mutuellement.
Beaucoup d’entre nous ont remporté des victoires individuelles.
Mais celles-ci, même additionnées ne font jamais la grandeur de notre Province.
Nous devons apprendre à jouer en équipe et collectif pour les défis supérieurs et l’intérêt supérieur de notre Province.
La réputation des Ne Kongo est à ce jour, très étriquée. Beaucoup disent de nous que nous ne nous entendons pas. Et Dieu sait, combien de personnes brillantes et talentueuses la Province compte. Imaginons ce que la Province et le Pays gagneraient si nous mettions de côté tous ces défauts qui nous réduisent !
C’est possible, car Nos Pères ont su le faire durant certaines batailles. Même quand ¡I s’est agi de faire libérer Lumumba de la Prison alors qu’il n’était pas Mukongo.
II faut le vouloir et s’engager à un changement qui permet de voir en un frère ou en une soeur Ne Kongo un maillon d’une chaîne de développement et de progrès comme toi-même. L’affaiblir, c’est s’affaiblir soi-même.
Très Chers frères et soeurs,
Nous aimerions souligner avec force que les Ne Kongo, Pères Fondateurs de l’indépendance n’étaient pas de grands Universitaires, mais le peuple avait adhéré à leurs idées, si bien que l’indépendance de toute la République Démocratique du Congo avait été obtenue par leur lutte, en union de cœur et d’esprit.
56 ans après l’indépendance, essayons d’en prendre conscience pour un changement qui passe par nous tous, pour léguer une histoire positive à la postérité.
C’est ici pour nous l’occasion de féliciter et de remercier une fois de plus tous les Députés Nationaux Ne Kongo de s’être levé comme un seul homme, avec la bénédiction de Son Excellence Monsieur le Président de la République Joseph Kabila Kabange, Chef de l’Etat à qui nous exprimons nos hommages les plus déférents, pour porter au perchoir de la deuxième Vice-Présidence de l’Assemblée Nationale, Notre Frère Rémy Massamba que nous vous prions d’ovationner.
Honorables Députés Nationaux, daignez recevoir ici nos très sincères félicitations et remerciements.
Pour terminer, très chers Frères et soeurs,
Nous profitons de cette opportunité pour appeler de manière pathétique les Ne Kongo à l’entente, à l’unité et à la Solidarité, conformément au dicton populaire de notre terroir qui dit, nous citons : " MIKA MIA MBUA, LEKILA KUMOSI, VUMBUKILA KUMOSI ".
Quant à nous, nous sommes très ouverts et prenons l’engagement solennel de dialoguer avec tous nos frères et soeurs qui exprimeraient des divergences de vue ou des malentendus ou encore des incompréhensions dans nos relations.
Nous sommes prêts à les recevoir, à parler et à aplanir tous les malentendus, pour l’intérêt supérieur de notre Province.
Que vive la Province du Kongo Central !
Nous vous remercions.