Étienne Tshisekesi a réagi le dimanche 10 avril à la désignation d'Edem Kodjo comme facilitateur du dialogue. Il dit en avoir pris acte. Le patron de l'Udps a aussi réagi par rapport à la Résolution 2277. L'opposant historique a salué cette recommandation du Conseil de Sécurité de l'ONU. Tshisekedi s'est réjoui de l'identité de vue entre lui et la communauté internationale. Notamment en ce qui concerne l'organisation des élections présidentielles dans le délai constitutionnel et le respect de la Constitution. Plus prudent sur la mission de la facilitation, le sphinx a demandé à ses délégués de prendre langue avec lui pour voir si ses prérogatives sont conformes à la résolution 2277 et si elles correspondent à l'idée qu'il s'en fait. C'est à dire : respect de la Constitution et organisation des élections dans le délai constitutionnel.
Sinon menace-t-il, il en tirera toutes les conséquences. Une menace adressée au pouvoir qui selon lui entretient artificiellement la crise. Tshisekedi dit qu'il recourera au peuple. Et que le pouvoir devra assumer devant l'Histoire les conséquences d'un échec.
L'Udps est le seul parti de l'Opposition, parmi les plus importants, qui a donné son accord de principe à une éventuelle participation au Dialogue politique. L'UNC et le MLC, regroupés dans la Dynamique de l'Opposition, ainsi que le G7 y sont opposés.Ci-dessous la déclaration de Tshisekedi.
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