Dialogue politique : la mise en place d’une commission préparatoire

Lundi 24 août 2015 - 12:23

A l’instar d’une aile de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) dans laquelle se retrouve Félix Tshisekedi, le fils du président national de cette formation politique, Etienne Tshisekedi, des sympathisants de ce dernier, regroupés au sein de la Dynamique Tshisekedi président, souscrivent au dialogue politique envisagé par le président de la République, Joseph Kabila. Et comme ce sujet n’est vraiment plus sur la sellette, cette plateforme le réchauffe en demandant à son « initiateur » la mise en place d’une commission préparatoire à ce dialogue.

La Dynamique Tshisekedi président (DTP), plate-forme de l’opposition congolaise, favorable au dialogue politique, appelle le président de la République, Joseph Kabila, à mettre en place une commission préparatoire à ce forum national. Sans lequel les .élections des gouverneurs et vice- gouverneurs ainsi que les provinciales ne peuvent être organisées, soutient cette plate-forme.

Coordonnateur de cette structure, Fortunat Kandanda Muele a fait connaître cette position au cours de la conférence de presse tenue, vendredi 21 août à Kinshasa, par la DTP. Pour lui, entre autres objectifs de cette commission préparatoire, c’est la mise en place d’un mécanisme devant permettre de trouver un modérateur pour ce dialogue. «Je pense que le moment est venu pour qu‘on aille au dialogue ».

Et d’ajouter: « Qu‘on ne demande pas à Etienne Tshisekedi de se prononcer de nouveau sur ce sujet car il l’a déjà fait depuis 2011. Il l’a renouvelé à travers ses organes pour dire qu‘il faut qu‘on aille au dialogue ».

QUID DE VRAIES MOTIVATIONS DE CE DIALOGUE?

Il a fait remarquer que le président national de I’UDPS est respectueux des textes. Il l’a encore relevé dernière ment en soulignant: « Nous allons au dialogue mais en respectant ce qui était dit à Addis-Abeba ».
A noter qu’une autre plate-forme de l’opposition, la Nouvelle classe politique et sociale a, il y a peu, proposé la tenue éventuelle de ce dialogue sous la médiation d’un Congolais. Mais cela divise la classe politique congolaise, tant de la Majorité que de l’opposition.

Par Olivier DIOSO