DISCRIMINATIONS LIEES AU VIH/SIDA LE PARLEMENT, LE PNUD ET LE PNMLS CONTRE LA STIGMATISATION ET L’EXCLUSION DES PVV

Mercredi 12 août 2015 - 06:26

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida (PNMLS) et les parlementaires s’unissent contre la discrimination, la stigmatisation et l’exclusion des personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVV) en RDC. Ces trois structures, à l’issue de l’atelier sur les lois, droits humains et VIH/SIDA tenu du 10 au 11 août à Kinshasa, ont défendu, bec et ongles les droits des personnes atteintes de cette épidémie du VIH/SIDA. Le PNUD et le PNMLS ont proposé aux parlementaires un cadre d’échanges sur la question des lois et des droits humains ayant un lien avec les personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVV), le renforcerment du plaidoyer et la consolidation la stratégie parlementaires de lutte contre le VIH/SIDA.

La mission des parlementaires est fondamentale dans la lutte contre le VIH/SIDA. Ils ont un rôle indispensable à jouer grâce à leur capacité de changer les lois pour combattre l’exclusion des PVV.
Le PNUD, le PNMLS et le Parlement congolais font un front commun pour aider à réduire la stigmatisation, la discrimination et l’exclusion dont sont victimes des milliers des personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVV). La RDC a accompli des progrès en matière de lutte contre le VIH/SIDA. C’est ce qui explique que la prévalence du VIH/SIDA a fortement diminué, passant de 5% en 1990 à 1,2% en 2012 selon le dernier rapport sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Cependant, à peu près 500.000 personnes vivent encore avec le VIH/SIDA. Toutefois, la proportion de personnes infectées par le VIH/SIDA et soumises aux traitements des antirétroviraux reste très faible, fait remarquer le Représentant du directeur pays ai du PNUD, Mme Priya Gajrad.
Il faut aussi souligner que la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH/SIDA rend difficile l’évaluation exacte de l’expansion de l’épidémie. Les lois jouent un rôle important dans la lutte contre les inégalités et l’exclusion des PVV. Priya Gajrad a indiqué également que la promotion du bien-être de cette catégorie des personnes est difficile. Mais, l’amour du prochain doit-être un élément catalyseur pour les convaincre de vivre avec les autres Congolais sans complexe.
Le VIH affecte de façon disproportionnée les personnes qui sont souvent les plus marginalisées, les consommateurs de drogues injectables et les prisonniers, a-t-elle expliqué.
Une forte riposte à l’épidémie du VIH nécessite des parlementaires courageux et engagés qui travaillent pour sensibiliser les électeurs, mobiliser des ressources locales, adopter un budget conséquent et prendre des décisions concernant la réforme des textes en matière de VIH, estime Mme Priya Gjrad. Les parlementaires ont la responsabilité de plaider contre la violence sexuelle pour réduire le risque collatéral lié à l’infection au VIH dont sont victimes les femmes et les filles, a-t-elle martelé.
De même, elle pense qu’il faut améliorer l’accès au dépistage pour les populations-clé et les groupes vulnérables. Il est également impérieux que l’accompagnement et la prise en charge des personnes infectées soient assurés. Simard Simon TSOUMBOU

 

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