Droits humains et libertés fondamentales : la NSCC soutient la CENCO !

Mercredi 2 décembre 2015 - 06:00

Le message des Evêques réunis à Kinshasa, du 23 au 24 novembre 2015,  appelant à la tenue des élections libres, transparentes dans les délais constitutionnels, est commenté de manière diverse dans l’opinion congolaise. En ce qui la concerne, la Nouvelle Société Civile Congolaise va se prononcer ce lundi, 30 novembre 2015, à son siège situé sur l’Avenue de l’Enseignement. En effet, dans son message du Centre Bondeko, sur le respect des droits humains, des libertés fondamentales, des lois et constitution de la République ainsi que sur les exigences non négociables qui s’imposent à tous, le Coordonnateur de cette structure, Jonas Tshiombela, dans son évaluation axée sur l’analyse de l’engagement civique et de l’encrage des valeurs démocratiques à la base, avait affirmé son ferme attachement au respect de la constitution, aux lois de la République ainsi qu’au délai constitutionnel quant à l’organisation des élections.

A l’analyse des faits et gestes des uns et des autres, sur la situation politique et les enjeux de l’heure, il est clair que toutes les positions dans la recherche de la consolidation de la paix convergent. Dans un tableau peu reluisant de la protection des droits et acquis de la démocratie peint par la Nouvelle société civile congolaise, il en ressort les mêmes griefs que ceux relevés par les prélats catholiques. La NSSC avait présenté les menaces qui minent  le processus électoral et le respect des droits et libertés fondamentales des citoyens en RDC. Déjà, Jonas Tshiombela avait dénoncé l’intolérance politique caractérisée par des injures acerbes à tous ceux qui font appel au respect de la Constitution et du délai de l’organisation des élections. Concernant le processus électoral, le déficit de volonté politique du gouvernement d’accompagner l’Organisme de Gestion des élections sur le plan financier et du parlement par la non inscription à son ordre du jour, l’identification et l’enrôlement des électeurs en prenant en compte les nouveaux majeurs. La NSCC souhaite que les Institutions d’Appui à la démocratie puissent veiller à préserver leur neutralité, impartialité et indépendance.

Elle avait attiré l’attention des acteurs politiques de la Majorité présidentielle et des acteurs de la Société civile sur les menaces qui pèsent sur la paix en RDC. C’est ainsi qu’elle a, dans sa déclaration, fustigé que si rien n’est fait d’ici le 16 février 2016 pour dégager un consensus autour du processus dans le strict respect du délai constitutionnel, la population congolaise  tiendra pour responsable du blocage la communauté nationale et internationale et tirera toutes les conséquences qui s’imposent en pareille situation, notamment la défense des droits humains et les libertés fondamentales.

Peter Tshibangu