C’est aujourd’hui mardi que les sénateurs procèdent à l’élection de leur rapporteur pour remplacer le MSR Modeste Mutinga Mutuishayi, démissionnaire. Cinq candidats sont en lice. Il s’agit de Sesanga, élu des élus du Kasaï dans l’ancien Kasaï Occidental, de Musendu Flungu du Lualaba dans l’ancienne province du Katanga, de Mme Kikontwe dans le Haut-Lomami, de Mulaila du Maniema, de Ngongo Luwowo du Maniema, de Nkole et de Kiluba.
Les jeux sont serrés. Mais les sénateurs vont élire selon leur conscience leur nouveau rapporteur. Dans les critères qui ont été édictés par la décision du président du Sénat convoquant le corps électoral, il y a la formation, l’expérience, la crédibilité et l’honorabilité. Il n’y a pas un critère géopolitique.
Lors de la dernière plénière, le sénateur Nikiem, le doyen de la Chambre haute avait porté un problème d’ordre géopolitique au présidant du sénat qu’il aurait voulu voir corriger par l’actuelle élection du rapporteur. Il estime que deux provinces sont déjà archi servies au bureau du sénat.
Il s’agit de l’Equateur avec deux membres, le Président et le 1er Vice-Président et la Province Orientale avec deux aussi, le 2ème Vice-Président et le rapporteur adjoint. Le doyen propose que ces deux provinces n’aient pas des candidats rapporteur afin de favoriser les autres.
Mais le 1er des sages avait rappelé au doyen de la Chambre que ce sont eux qui avaient élu souverainement ce même bureau avec sa composition géopolitique. C’est au moment du vote à bulletin secret où ils étaient libres de sanctionner les provinces qu’ils estiment servies à l’excès au bureau. C’est ce qu’ils devront faire lors du vote du rapporteur en allant dans le sens de la volonté que le doyen exprime d’éliminer les candidats de ces deux provinces citées. C’est dans l’urne qu’il faut agir. KANDOLO M.