Hier mercredi depuis 12 heurs, certains bureaux fermaient déjà leurs portes pour aller suivre le match chez soi. Du dès le crépuscule, les embouteillages se formaient sur certaines artères de circulation. Ce qui explique que l'empressement des automobilistes pour le sacré évènement.
La RDC lors de cette 30ème édition de la CAN, habituée chaque fois à encaisser la première pour enfin sortir ses griffes offensives après, cette formule a semblé être respectée au tout début, avec l'égalisation rapide du premier but.
Malheureusement, les erreurs de la défense n'ont pas permis à la RDC de rééditer l'exploit du match RDC - République du Congo. Car l'adversaire, les Eléphants, avait tellement endurci sa peau que les griffes des Léopards ne faisaient que l'égratigner jusqu'au coup de siffler final. Score final : RDC : 1 - Côte d'Ivoire :3 ; et c'est l'évincement de nos fauves.
Coup de chapeau à Florent Ibenge
Pour une première CAN, notre entraîner - non expatrié a réussi à atteindre la demi-finale là où il ne s'y attendait. Soit dit en passant, on l'attendait au cap de quarts de finale seulement. C'est donc une réussite que beaucoup d'entraîneurs occidentaux n'ont pas pu.
L'organisation, une bonne préparation de l'équipe bien avant les compétitions sont des stratégies pour disposer d'une grande cohésion au sein de l'équipe. Avec une équipe jeune, Ibenge a néanmoins atteint la demi-finale.
Visite du Président Kabila à Bata
L'aller-retour du Président sportif congolais aux joueurs à Bata, deux jours avant, n'était pas une mauvaise chose pour certains Congolais.
Mais pour d'autres, il ne fallait pas que Joseph Kabila aille à Bata. La spéculation sur cette visite est diversement alimentée. Une chose est vraie que ce sont les joueurs qui jouent sur le terrain. Présent ou pas présent, la visite du Chef de l'Etat n'a pas remplacé le système de jeu, mais plutôt réconforté le moral de nos représentants.
Bain de consolation
Toutefois, la République Démocratique du Congo va jouer pour la 3ème place qui, une fois obtenue, constituera un véritable bain de consolation en sus de l'étape atteinte d'une façon inespérée par les poulains d'Ibenge ; exception faite en 1998 où l'on a démystifié le pays hôte, le Burkina Faso, en remontant 3 buts d'écart à 5 minutes de la fin du match de la catégorie.
Des jeeps de la Police au lieu de la liesse populaire
Une fois le match fini, l'in a constaté le déploiement des jeeps de la Police sur la plupart d'artères de la capitale. Le commun des mortels se demande ce que cache ce largage de la logique aux différents carrefours et artères de circulation.
Toutefois, notre souhait est que de retour au pays, le Gouvernement devrait ne pas ménager ses efforts pour les accueillir en triomphe. Il ne devrait pas, non plus, attendre une autre compétition pour préparer l'équipe. La préparation devrait être permanente.
Bravo les Léopards !
Par IAM