Invité par les membres de la Dynamique des femmes acquises au changement (DYFAC)/vérité des urnes pour un éclaircissement en rapport avec le dialogua politique, le secrétaire national chargé des relations extérieures de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a écarté toute idée de voir l’actuel président rester au pouvoir après le 19 décembre.
Certes, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a adhéré au dialogue national qui s’annonce éminemment. Mais le parti d’Etienne Tshisekedi ne cautionnera pas le moindre glissement du mandat de l’actuel président de la République, Joseph Kabila. C’est l’assurance du secrétaire national chargé des relations extérieures de l’UDPS, Félix Tshisekedi, aux femmes de la Dynamique des femmes acquises au changement (DYFAC)/vérité des urnes. Ces femmes l’ont invité hier, jeudi 14 avril, dans leur rassemblement organisé à l’hôtel Africana Palace, dans la commune de Lingwala. Elles voulaient avoir des éclaircissements sur des questions politiques de l’heure, qui tournent autour de la tenue du dialogue politique national. «Il est hors de question d’ajouter même un jour de plus à Kabila après le 19 décembre. Dans le dialogue, on le proposera une sortie honorable », a déclaré Félix Tshisekedi, question de rassurer les uns et les autres que l’UDPS n’entend nullement souscrire à projet qui faciliterait le glissement du mandat de l’actuel président. Pour lui, il est toujours faisable d’organiser les élections dans le délai. Mais au cas où les experts de l’UDPS et de la communauté internationale attesteraient, au cours du dialogue, que le respect de ce délai est impossible, toute idée d’une transition ne pourrait prendre corps que sans Kabila. Par ailleurs, celui qui s’étonne des critiques de certains membres de la Dynamique de l’opposition concernant le choix de l’UDPS de participer au dialogue a rappelé que c’est pour l’intérêt général du pays que son parti a décidé de discuter avec le pouvoir en place. Et de rappeler que dialogue auquel souscrit l’UDPS est une initiative de la communauté internationale et non celui de Joseph Kabila. Il est motivé par des fraudes qui ont eu lieu aux élections 2011. « Sans réconciliation en 2016, le pays risque de s’embraser », a-t-il prévenu indiquant que la RDC est à la croisée des chemins. Bien que l’UDPS souhaitait que le facilitateur du dialogue soit nommé par les Nations unies, Félix Tshisekedi a expliqué que son parti a pris tout de même acte de la désignation d’Edem Kodjo par l’Union africaine. Mais, il demande à l’ancien-premier ministre togolais d’être aux côtés du peuple. « S’ils jouent un mauvais jeu, on claquera la porte et on va recourir au peuple », prévient-il. Denise Lupetu, coordonnatrice de DYFAC/vérité des urnes, plateforme regroupant des femmes venant des quelques partis de l’opposition, a remercié Félix Tshisekedi pour ces « bonnes informations ».
Par Katz