Forum national de la Société civile : « Le rendez-vous électoral de 2016 en RDC » au centre des préoccupations

Mardi 24 novembre 2015 - 18:29

Les organisations de la Société civile, à travers leurs représentants, participent à un forum national pour débattre des questions liées à la consolidation de l’Etat de droit en RD Congo. Ainsi, les participants à cette rencontre se préoccupent au plus haut point du “rendez-vous électoral de 2016” dans le pays.

 

C’est lune des salles de réunions du Centre catholique Lindonge, situé dans la commune de Limete à Kinshasa, qui sert de cadre à ce forum national de la Société civile de deux jours, qui se clôture déjà aujourd’hui mardi 24 novembre 2015. Les travaux sont organisés par l’IRDH (Institut de recherche en Droits humains) et la VSV (Voix des sans Voix).

 

Le directeur général de l’IRDH, Maître Hubert Tshiswaka, a rappelé, à cet effet, que les objectifs du forum, dont la problématique reste celle de savoir “comment la RD Congo va passer le rendez-vous électoral de 2016”. Surtout en cette période où deux thèses s’affrontent au pays.

 

La première thèse porte sur les concertations des acteurs politiques et des forces vives, préalables à l’organisation des scrutins à tous les niveaux. Une démarche qui s’inscrit dans l’optique du “dialogue politique” afin de remédier aux difficultés ou obstacles qui se seraient érigés sur la voie vers la tenue des élections, a relevé le Dg de l’IRDH.

 

Ce dernier a relevé s’agissant de la deuxième thèse, qu’une frange de l’opinion ne veut d’aucune discussion préalable à la tenue des élections. Les tenants de cette autre thèse estiment que tout est prévu par la Constitution et les lois relatives à l’organisation des élections en RD Congo. Ainsi pour eux, le dialogue politique pourra être préjudiciable aux délais constitutionnels, a-t-il encore fait remarquer.

 

Pour les organisations du forum donc, tout le débat et les différents conciliabules à haute considération politique se déroulent autour de ces deux questions fondamentales de l’organisation impérative des échéances électorales et la préparation de la première remise et reprise pacifique du pouvoir entre le Président sortant et le nouveau Président élu. Mais seulement, l’incertitude porte sur le temps. Raison pour laquelle la question est posée de savoir, à quand cet évènement historique?

 

C’est dans ce cadre que, les organisateurs du forum national de la Société civile invitent les participants à évaluer les voies et moyens de la consolidation de l’Etat de droit et adopter un plan de suivi stratégiques. Entre-temps, les travaux se fixent l’objectif de proposer des solutions à la consolidation de la démocratie et l’Etat de droit, et particulièrement de proposer des voies et moyens de poursuivre le processus électoral.

 

Les participants ont eu le temps de suivre, pour la première journée, les exposés des Maîtres Georges Kapiamba, président de l’ACAJ (Association congolaise d’accès à la justice) et Emmanuel Kabengele du RSSJ (respectivement sur “ la Protection des libertés publiques pendant le processus électoral” et “le Contexte sécuritaire national et processus électoral 2015- 2016” pour le premier panel.

 

 

Le deuxième panel a permis les exposés sur “l’Etat des lieux du processus électoral” par le chargé de communication de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) et sur “Elections 2016: risques et perspectives de solutions, point de vue d’un expert sur le processus électoral”, par le professeur Jacques Ndjoli.

 

Le dernier panel de la journée a donné l’occasion au secrétaire général de l’UDPS (Union pour la démocratie et e progrès social) d’exposer sur “le Dialogue politique nécessité et condition de réussite des élections”, au président des Toges noires, Maître Marie-André Mwila Kayembe, de plancher sur “la Consolidation de l’Etat de droit” et au professeur Thierry Nlandu s’exposer sur “les Non-dits du dialogue et de la tripartite”.

 

Par Lucien KAZADI T.